On se croirait au Zimbabwe, tant le soleil vous brûle la
peau, tant la chaleur est écrasante et tant la faune vous le suggère.
Mais il manque le fracas des
chutes Victoria et peut être la
couleur miel des plateaux de la Rhodésie.
C’est parce que nous sommes à SIGEAN.
Et vous allez voir que les
ablutions des uns font le bonheur des autres, ici comme en Afrique.
Les étangs sont des leçons de
patience, car là se rassemblent les flamands roses, les ibis, les grues, les pélicans.
On est presque jaloux… ils ont bien de la chance de faire trempette !
Pendant ce temps là, les
photographes attendent le bon moment pour saisir l’envol des oiseaux, la
silhouette fébrile d’une cigogne qui retourne au nid ou le reflet d’un pélican
qui ondule et se pavane tranquillement sur l’eau.
L’harmonie est parfaite. Et les plus
petits n’ont aucune peur des grands. Pensez, ils sont agiles, prompts à prendre
leur envol. Rien ne les effraie. Ils tancent, fustigent, regardent de haut les
grands reptiles.
Au détour du circuit, on aperçoit
les prunelles des grands fauves, la crinière du lion, le roi des animaux et sa
reine, ses reines.
Si l’on est attentif, précis, l’objectif peut saisir le vol
des vautours, la nonchalance des zébus, une troupe de chimpanzés, des ânes, des
zèbres, des autruches et même des rhinocéros…
Car, il règne à Sigean une
activité sans limite.
Connaissent-elles la quiétude dans
ce parc ? Sans nul doute possible, mais les antilopes sont ainsi. Il faut
qu’elles bondissent, qu’elles accélèrent et folâtrent, on dirait qu’elles
dansent sous la chaleur. Puis, brusquement elles s’arrêtent et vous fixent
comme sous hypnose… Sont-elles venues voir les humains ?
Et puis, il y a nos préférées,
maquillage impeccablement réalisé. Elles vous regardent, lointaines,
insolentes, hautaines mais si belles dans leur manteau de léopard. Elles sont
en famille avec leurs girafons et n’en finissent pas de brouter, encore et
encore.
ça c'st notre clin d'oeil ! pfuttttt !! |
C’est bien vrai qu’à SIGEAN, c’est l’arche de Noé, un régal
pour le photographe épris d’Afrique, de faune sauvage ou pas, de grands
espaces.
Une seule journée ne suffit pas à
ces mordus de la nature et du cliché pour en faire le tour. Alors, ils y
retourneront (ensemble très certainement pour l’émulation et l’amitié aussi)
avant que l’hiver ne freinent leurs indicibles élans photographiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
VOS COMMENTAIRES