Parlons maintenant du côté FACE de l'île... où s'incarne là un sanctuaire enchanteur et mystérieux ! Dit comme cela, vous pourriez penser qu'il y a exagération. Pas du tout, nous avons des preuves.
Madagascar, c’est un
concentré de cultures bantoues, indonésiennes, arabes, européennes, africaines,
australiennes, un concentré de paysages divers dans lequel on trouve tous les
animaux du monde, toutes les fleurs du monde, toutes les espèces envisageables,
des plus sages aux plus inconcevables.
Il n’y a pas un
paysage identique. Voyez :
- ces hauts plateaux de l’Imerina,
- ces rizières en terrasses où le zébu – symbole de richesse et d’opulence – accompagne l’homme dans les travaux du quotidien,
- les grands comme les petits Tsingy - d’une incroyable beauté et si finement ciselés par le temps,
- les forêts humides comme les plus sèches dont les bruits obscurs peuvent effrayer,
- les plages de Nosy Be ou d’Ifaty,
- Morondava et son allée des baobabs,
- les villes d’Antananarivo, d’Antsirabé, ou celle de Diego Suarez et son pain de sucre,
- les campagnes, les cours d’eau qu’il faut remonter en pirogue, le canal des Pengalanes…
Allée des baobabs/Morondava |
Rizières |
Les Pengalanes |
Tout ici
concourt à vous séduire, à vous trouver, à vous émouvoir, à vous revoir encore
et encore.
Cette île
énigmatique, tel un gros confetti rouge posé sur l’océan, explose en milliers
de couleurs multicolores.
Alors oui, on s’émerveille, parce qu’on y trouve des espèces uniques au monde et pour leur grande majorité endémique, comme les lémuriens. Citons le Aye Aye, ce tout petit lémurien nocturne aux oreilles de chauve souris qui illustre parfaitement ce propos. On s'étonne souvent d'y rencontrer des animaux des temps diluviens comme les caméléons, les geckos et certaines espèces de dendrobates aux couleurs improbables. On se pâme et on se passionne pour cette culture culinaire et naturellement "bio" qui utilise les fruits, les légumes à profusion et privilégie avant tout les produits de la mer. On s'attarde au détour d'une cascade qui s'entoure d'un décor poétiquement rafraichissant. On s'enthousiasme devant le maquillage saisissant des jeunes filles malgaches qui n'utilisent que des produits naturels (masonjoany : poudre de bois de santal mélangé à de l’eau… bien loin de nos cosmétiques saturés de parabènes et autres toxiques) pour se protéger idéalement du soleil... On dit aussi de ce produit qu'il retarde l'effet du vieillissement. Savez-vous qu'à Madagascar, on trouve un artisanat minutieux et talentueux basé sur l’auto transmission. En grande majorité, ce sont des métiers dits "de femmes" : broderie, vannerie, etc. Métiers de femmes... ou pas, ils contribuent surtout à améliorer les revenus quotidiens.
De Madagascar, on connait souvent les grandes villes et les jolies plages. Mais la campagne y est très présente : elle a comme une teinte sépia, quelque chose de surannée que l'on retrouve dans le labeur de la charrue, dans les boeufs qui tirent des carrioles chargées de légumes, dans ces hommes et ces femmes qui courbent l’échine ou portent le foin mais aussi dans la lumière éclatante d’un matin, dans l’éclat d’un hibiscus, dans les hautes herbes, dans le noir de l’ébène ou dans le vert des rizières.
Dans ces campagnes la nature est féconde comme la mer est généreuse, sur les côtes. C'est pourquoi une partie de la population malgache peut vivre dignement, simplement...
Lorsqu'on arrive à Madagascar pour la première fois, nous autres, les "vazaha", sommes médusés par tant d'hospitalité, de gentillesse, de patience. Les malgaches sont ainsi, ils ont si peu qu'ils donnent tout et en premier lieu, leurs sourires.
D'ailleurs, jamais vous ne les verrez s'agacer d'un retard de leur train, alors que nous tempêtons pour ce quart de seconde dans nos gares toutes aussi bondées.
C’est sans doute un des lieux les plus attachants de la planète qu’il nous ait été donné de visiter. C'est sûrement une île que nous aurons plaisir à revoir très prochainement. Déjà, il me tarde...
S'il fallait donner un seul conseil à tous ceux qui seraient tentés de découvrir cette île magique, c’est d’éviter autant que faire se peut, les circuits traditionnels proposés par les grands tours opérateurs. Choisissez de voyager solidaire pour aller à la rencontre des populations. Votre guide saura vous montrer son pays avec ses richesses comme avec ses difficultés.
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