Est-ce donc là une première rencontre à risques ? Pas du tout, c’était une conférence de presse où bienveillance, plaisir et jolies promesses tenaient les sens en éveil :
Nous sommes là au cœur du Festival JAZZ/CONILHAC 2022…
Nuançons, nous avons investi un lieu où même les corneilles et les corbeaux sont invités !
La cour de la cave à Jazz accueille ce jour la conférence de presse annonciatrice du programme de cette année.
La garrigue des Corbières dans la voix, son Président – René GRAUBY – liste et commente les 7 grands concerts des samedis concernés (entre le 29 octobre et le 2 novembre) :
- « Cette année, mettre les femmes à l’honneur nous tenait à cœur » et cela mérite qu’on s’y arrête un peu car je ne vais pas - en effet - vous refaire la présentation de René, pleine d’humour et de reparties. Ce programme vous le retrouverez sur cette adresse : JAZZ À CONILHAC
Focus sur ces femmes, et ces trois premiers concerts avec :
- Le samedi 29 octobre : Un concert / hommage à Aretha Franklin, la reine de la soul décédée le 16 août 2018. Cette militante engagée et musicienne connaîtra une ascension fulgurante avec des textes qui reflètent ses combats personnels. Et c’est TATIANA GRONTI et le NATURAL WOMAN BAND qui nous livreront des tubes inoubliables avec l’écho – le 17 novembre – du film documentaire (Amazing Grace Aretha Franklin) Deux jours de concerts incroyables en janvier 1972, qui seront gravés sur vinyle, lequel représente la meilleure vente de cette artiste interplanétaire. A noter absolument sur vos agendas !
- Le samedi 5 novembre en première partie : Un univers différent avec « NAÏMA 4TET ». Naïama est une contrebassiste montpelliéraine de talent. Compositrice avertie, elle s’est entourée de jeunes musiciens complices (Jules LE RISBE, John OWENS et Thomas DOMENE) dont l’univers va de Betty Carter, John Coltrane, Abbey Lincoln ou Sarah Vaughan et qui participent de son écriture avec succès. Nous voyagerons dans leur univers.
- Et le 5/11 en seconde partie : RHODA SCOTT viendra groover sur la scène du Festival accompagnée de Lisa CAT BERRO (sax alto), Sophie ALOUR (sax ténor) et Julie SAURY (batterie). Un quartet de femmes de générations différentes qui mettra le feu sur la scène de Conilhac. On connaît Rhoda Scott pour sa générosité, son talent, la puissance de sa voix, sa mémoire musicale, son humour… ses pieds nus et son instrument : Un orgue Hammond. 40 années de vie commune à jouer et à chanter avec les plus grands.
Pour être sincère, j’apprécie ce début de programme où deux grands noms du Jazz - Aretha Franklin et Rhoda Scott - semblent veiller sur la jeune Naïma et son groupe. C’est joliment trouvé.
Mais je suis certaine que les hommes ne démériteront pas non plus. Bref, tout cela nous promet de bons moments frénétiques, une multitude de sentiments joyeux, mais... patience nous ne sommes là qu’à la conférence de presse.
Autour de René, les « Officiels », sourire aux lèvres sont véritablement enthousiastes.
Il est temps pour eux de prendre la parole : Comme René a mentionné quelques partenariats qui lui tenaient à cœur et notamment « Jazz au collège » avec l’espoir non dissimulé d’agir également auprès des jeunes des lycées, le représentant de la Région ne peut qu’abonder en ce sens. Et ce, d’autant plus que l’expérience avec les écoles est positive et forte d’enseignements. Une transmission créatrice de plaisir - c’est certain - auprès de ces jeunes souvent sollicités par d’autres styles de musique ! Et pourquoi ne serait-elle pas génératrice d’envie, voire de passion…
Reste la parole des Elus, le Président de la Communauté de Communes avec humour félicite et encourage toutes ces initiatives et si ceux là nourrissent bien des espoirs et des envies, le parfum de la daube qui séduit ses narines taquine son estomac… Aussi c’est sans détour qu’il confirme son soutien au festival et à l’équipe soudée autour de René et crée la surprise en annonçant une étude de construction d’un conservatoire avec - il l’espère - un bel auditorium ! Voilà bien un projet qui séduit tout le monde et dont le Maire de Conilhac va se saisir pour conclure :
"CE QUI EST DIT, DOIT ÊTRE FAIT"
- Cette daube justement et les vins locaux (avec modération) qui l’accompagneront. et bien sûr
- ce concert où un Jacques ADAMO en pleine forme entraînera Jean Pierre BARREDA à la contrebasse et Philippe LEOGE au piano dans des exubérances d’improvisation qui collent si bien au Jazz.
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