Artistique et solidaire: LA DEDICACE

Lady Scott

Dans mon imaginaire « romanesque », au vu de son apparence fragile, de son visage qui transmet des émotions, de ses yeux qui brillent d’un éclat étonnant, j’en conclue qu’elle détient un secret, mais lequel ? Sans doute réside-t-il dans le souvenir de ces premières notes de jazz entendues alors qu’elle n’imaginait même pas un jour « monter sur les planches ». Des notes qui l’ont conquise enfant, emportée au point d’être radieuse, enthousiaste et… une interprète accomplie aujourd’hui.

Cette jolie photo est l’occasion de revenir sur le Festival Jazz à Conilhac, car il a ceci de particulier, c’est qu’on sait les artistes proches. C’est un peu comme un espace intime, un temps où l’on peut tout espérer, à la fois toutes les émotions et selon les rythmiques une fantaisie revigorante et jouissive.

Jacques s’y régale, pensez la photo de spectacle, c’est un peu « sa préférence à lui » ! Et avec toutes ces notes qui musardent comme des bulles au vent, il a été subjugué... Oui, dès les premiers moments.

Mais, pour tout dire, aimer ce festival n’est pas difficile du tout : Une équipe organisatrice passionnée et réduite, presque une famille, un lieu improbable mais où flottent d’année en année, avec les lumières mouvantes les ombres de chacun des artistes. Et puis, il y a la multiplicité des applaudissements, toute cette joie, tout ce partage en concert, la qualité et la diversité des programmes qui se succèdent. Il y a aussi la reconnaissance du monde de la musique et celle du jazz en particulier...
Oui, tout cela a une signification : C’est l’engagement, l’engagement des membres qui organisent cet événement musical, envers eux-mêmes bien sûr, envers le jazz, cela va de soi, mais surtout envers tous les autres : artistes, musiciens et public. Et aujourd'hui, rien n'est moins complexe.

Respect donc pour cette équipe, pour ce qu’elle propose depuis plus de 30 ans et bravo pour cette édition 2018, dont Jacques a saisi - avec l’accord et la bienveillance de cette bande d’amis – des moments exceptionnels de sincérité, de convivialité, d’émotion et de musicalité.

Didier Lockwood au festival Jazz à Conilhac en 2017 ; il était au côté de Richard Galliano

Et puis cette année, il y avait surtout cette dédicace émue à un grand du jazz, à un ami du Festival, à ce musicien resplendissant de talent et d’une si grande simplicité qu’était Didier LOCKWOOD. Comment s’habituer à son absence quand on n’a pas dit adieu ? Son décès en février dernier fut si brutal, si surprenant…
Il manquera à cette scène, à cette bande de copains, comme il manque aujourd’hui à tous ceux qui ont une affection profonde pour cet artiste virtuose et irremplaçable.

Didier et Richard Galliano

Mais il est temps de vous délivrer la pléiade de clichés saisis par Jacques au fil de cette manifestation. Vous verrez, ils sont un bon support à l’imagination… Je m’y suis laissée prendre et je ne doute pas un seul instant que votre esprit vagabondera lui aussi au gré des ambiances, des couleurs… des partitions, des artistes.

Place à ce florilège d'instantanés qui retrace une série de concerts d'une explosive sincérité, place à votre imaginaire, place à la musique, place au JAZZ et à ses improvisations inattendues, renversantes et toujours remarquables.

René GRAUBY, Président de l'Association organisatrice

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Ah ! Vous comptez sur nous pour vous le rappeler...
Comme vous avez raison, ce sera fait !