dimanche 19 mai 2019

SIGEAN, SUR LA RESERVE !

Saïmiris
Nous voici à Sigean par un beau jour d’avril, un de ces jours de vacances qu’on aime tant parce que les enfants et les petits enfants nous accompagnent.
C’est un privilège d’être là en cette période de l’année, alors même que dans quelques mois il y aura foule.
Quand, enfin nous avons franchi le portail pour profiter du parc en voiture, c’est lentement que nous nous y aventurons au son des « regarde par ici, des Impalas, prends vite une photo », « Oh ! et là bas, les girafes »… 


Les petits ont l’œil vif pour débusquer les animaux au loin mais parfois ces « impatiences » ne sont pas de nature à satisfaire le photographe du détail qui mène carrosse ! Ne vous méprenez pas. Cet homme là est avant tout grand père et sait mettre son matériel en pause lorsque c’est nécessaire.



Pour un détail...


Jacques a pourtant sorti l’artillerie lourde et vous verrez qu’il n’a pas eu tord. 
Comment ne pas s’attarder sur cette faune africaine qui profite des rayons du soleil audois sans même se soucier du visiteur. Comment ne pas être ébahi par la proximité d’animaux 20-30-40-100 fois plus gros que nous, plus puissants, plus sauvages, comment ne pas s’émerveiller devant ces bébés - nés certes en captivité mais - qui représentent aussi une source possible à la préservation de la biodiversité bien précaire aujourd’hui. Car quoi qu’en dise disent certains, zoos et réserves ont un rôle éducatif à tenir au vu de la dégradation actuelle des écosystèmes. Et puis, comment ne pas prendre le temps d’admirer la beauté de ces animaux, leur pelage, leur ramage, leur fourrure, leur allure, leur élégance, leur bienveillance, leur intelligence.
Nous avions la chance d’avoir avec nous un petit guide qui en savait long sur la faune comme sur la flore. Antonin, l’un de nos petits fils a pour la nature du respect et surtout de la curiosité. C’était un plaisir de l’écouter vous raconter du haut de ses 12 ans une reproduction, une fleur, un animal. Il a le don de ravir, de séduire, de captiver. Il n’est jamais méchant, jamais cruel avec les animaux qui l’adoptent telle Chaussette, sa chatte qui pense sans doute que c’est son petit à la regarder ainsi le lécher dès qu’il rentre à la maison.
De parc en parc, de gazelles en springbox, de phacochères en buffles, de rhinocéros en ours du Tibet, de girafes en paons, il était vite le temps du pique nique ; Le moment fut fort apprécié des plus jeunes qui n’hésitaient pas à prendre double ration en prévision des centaines de pas qu’il y aurait à faire pour découvrir le reste de la réserve.
Et la visite commence par des paons bleu turquoise peu timorés. C’est parade nuptiale aujourd’hui à Sigean et c’est splendide mais pas pour nous à l’évidence. La belle n’est pas loin et n’a que l’embarras du choix… Les Saïmiris de Bolivie, minuscules et plein de vie disparaissent au milieu des feuillages pour réapparaitre au faîte des arbres. Mais ce n’est ni les cris, ni l’esbroufe de ces oiseaux qui les dérangent. Ils adorent jouer à cache-cache ! Nous pourrions les regarder des heures mais il faut avancer, le printemps et le soleil ont réveillé la nature et les animaux, autant profiter de ces moments.




Il nous faudra - très rarement - prendre les longues vues à disposition pour apercevoir un lycaon ou tout autre animal plus réservé ou plus éloigné, mais être si près des zèbres, des girafes est un ravissement. Nous aurons même la surprise d’assister au nourrissage des pélicans rassemblés autour des flamants roses, totalement hermétiques à cet assistanat. Il faut dire que le délicat a des principes en matière d’alimentation. Pour lui, ce sera « coquillages et crustacés » et si c’est rose, ce n’en est que mieux. 
Et puisque nous parlons des oiseaux, savez-vous que les cigognes sont légions à Sigean. Les "Aves" sont souvent surprenants, tels ces Marabouts d’Afrique, voire plus étranges encore armé de becs surprenants (comme les Spatules, le Calao ou le Toucan…). Ils sont présents, oui, mais il faut faire du tri dans cette multitude de clichés.  
Quant à nos petits explorateurs, leurs yeux de lynx nous permettaient d’observer les œufs d’une Autruche qui faisait bon ménage avec les girafes. Comme bien souvent, elles sont venues nous saluer, curieuses comme elles le sont de savoir s’il n’y avait pas quelque chose à chiper.



Il y avait tant et tant à voir que les images parlent d’elles mêmes. A peine une petite frustration… la réserve fait peau neuve sur la section « reptiles ». Bien sûr, nous avons vu des tortues de toutes sortes et des alligators mais les serpents et les iguanes ont besoin d’un écrin plus confidentiel, plus intime, plus particulier et restaient donc les grands absents de ce rendez-vous printanier.


Allons, pas de regret ! Il fallait ajouter deux heures à ce programme de visite déjà fort intense. De plus Nous savons que nous y reviendrons : la réserve est ouverte toute l’année.
Et puis, je tiens à dire que malgré le « désordre » de leurs habitudes, de leur mode de vie, les animaux semblent tout à fait à leur aise ici : Ils ont de l’espace, il n’y a ni cage, ni réduit mais d’immenses enclos. Sur place, on trouve un laboratoire et une clinique vétérinaire avec tout le personnel nécessaire et les nombreuses reproductions attestent de ce bien être.







trop fatigué, moi !

Alors non, SIGEAN n’est pas sur la RÉSERVE… Au contraire, le parc RÉSERVE justement de vraies bonnes surprises, la preuve avec ce bouquet de clichés offert sans … RÉSERVE.
Ah, mais ! Si vous n’avez pas compris qu’il faut y aller, alors je ne sais comment m’y prendre…

Et puis, je présente mes excuses au photographe, il y avait tant de belles photos que véritablement c'était difficile de choisir... Mais, il aura bien l'occasion de vous les montrer un jour !





Héron
Un gourou ?
Qui a dit que je n'étais pas rose ?

des jumeaux...


ombre et lumière





ça vous laisse pantois ces jolies figures aériennes, pas vrai ?


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