Le ciel était d’un bleu sans partage et une ambiance bon enfant régnait ce vendredi 20 du mois d’Aout, lorsque juché sur un banc, René Grauby prit la parole pour son message de bienvenue.
Dans l’après midi, l’équipe organisatrice de la balade musicale au travers de la garrigue de Conilhac, s’était réunie pour préparer l’événement : les « tartinades » rejoignirent les tapas, le vin fut mis à rafraichir, les tables furent dressées dans la cour place du Lavoir, l’organisation peaufinée, bref une vie de village toute simple en somme où le jazz rythme les années.
Au jugé il devait y avoir une cinquantaine de participants, des jeunes comme des moins jeunes. Il fallait donc assurer.
Quoi qu'il en soit, chacun se sentant satisfait des préparatifs, la pause s’est alors imposée.
Aucun nuage n’assombrit la poursuite de la journée : le bing band « L’AFFAIRE SWING » prêt à sillonner le village et la garrigue s’est alors élancé après les quelques mots de présentation de René en short et baskets, bien utiles pour l’occasion.
Petits et grands ont suivi avec enthousiasme, accompagnés des notes jazz de grands standards. C’était un plaisir à regarder mais surtout de participer à cette sortie - à pleins poumons, si je puis dire - le pass sanitaire étant exigé, la sortie s’avérait finalement un tantinet « sécurisée ».
Une ode à l’été - et au jazz - après cette longue et pénible période de restrictions, de sorties interdites et de masques obligatoires.
Déambulant parmi les ruelles et les sentiers, à la suite ou devant cette pléiade joyeuse, Jacques saisissait les images d’un après-midi radieux et pour le moins festif.
Et les tapas et le vin frais dans tout cela ? Allons, allons patience, il faut se poser pour cela.
Les musiciens ont eux aussi besoin de se ressourcer. Croyez-vous qu’il soit aisé de grimper dans la garrigue armé d’instruments plus ou moins volumineux. Certes les dénivelés restaient accessibles à tous...
Mais, eux étaient véhiculés, qu'est-ce-que tu racontes ! D'accord.
Néanmoins, il faut saluer la performance de ces artistes qui - sous un soleil de plomb - trouvaient le souffle nécessaire pour dispenser des airs entrainants fort appréciés du public marcheur à en juger par les coups de périscope que donnaient parfois Jacques pour saisir le meilleur de l’instant : En haut, en bas, à droite, à gauche.
Puis ce fut l’arrivée et la photo de groupe à surtout ne pas manquer…
C’est un lieu qui se prête à ces moments de grâce. Intime, à l’abri du vent, protégé des rayons du soleil, des regards aussi ; les notes peuvent y résonner contre les murs pour mieux vous enchanter l’oreille.
La soirée s’est donc poursuivie au gré d’une aubade jazzy, tandis que chacun reprenait des forces autour d’assiettes et de verres bien remplis.
À en croire et à lire les commentaires sur la page Facebook des organisateurs, ce fut une belle journée, vraiment réussie et originale. D’ailleurs la garrigue s’en souvient encore, pardi ce n’est pas tous les jours qu’on lui propose un concert !
À Conilhac, quand le jazz est là, il sait occuper le terrain.
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