lundi 28 mars 2022

COMME UN PARFUM DE REGRETS

Louisiana Hot Trio
 Il  m’a dit, alors qu’il était passé minuit, « quelle ambiance, tu viens de manquer un concert magistral ! Quel dommage, d’autant plus que c’était ta cam’ ». 
C'était le 25 mars 2022, un vendredi. Pour certains veille de weekend, alors, il pouvait bien m'en dire un peu plus. J'avais tout mon temps.

- Alors raconte en quoi ce fut un acte manqué ?

La réponse est tombée toute simplette, en deux mots : « Petite fleur ». 

 


Mon morceau préféré depuis toute jeune et qui s’appuie sur le souvenir de mon grand frère, ma madeleine de Proust, un truc inexplicable qui m’a toujours fait vibrer et parfois même, m’arrache une larme parce que ce grand frère là est parti trop tôt.


Stop ! Je m’émeus à ce souvenir et ce d’autant plus, que mon "cher et tendre" en rajoute des tonnes. "Si tu avais entendu le silence dans la salle. Je t’assure c’était l’alchimie parfaite entre les musiciens et le public et tu sais à quel point c’est compliqué d’obtenir l’attention de tous dans un dîner spectacle. Surtout après un repas « créole »… Rougail saucisses !

Tu imagines cela, 80 convives et tous les bénévoles en communion parfaite. Je ne te parle pas de l’émotion et de l’énergie dégagées ! C’était incroyable. D’ailleurs, les artistes à la fin du concert ont été rappelés trois fois". 


Thierry OLLÉ


David CAYROU

Jean-Luc GUIRAUD

Je savais l’essentiel, le reste est venu quelques jours après, lorsqu’il m’a parlé du batteur - Jean Luc GUIRAUD - un bien gai luron mais exceptionnel, avec des fulgurances d’humour géniales selon lui et je veux bien le croire : Jacques est un spécialiste de la "blaguounette", en plus de faire de splendides photos

Il suffit de regarder quelques clichés. Oh ! Bien sûr, nous n’avons pas les sonorités mais de suite on perçoit la symbiose qui existe entre ces 3 musiciens. C’est créatif, c’est explosif, c’est LA MUSIQUE. 

Celle de la Louisiane. Le berceau du Jazz. Il n’y a rien à ajouter, juste à écouter tous ces standards parfois lancinants, parfois dynamiques et radicalement entrainants. 

Ce sont Louis Armstrong, Sidney Bechet, Fats Waller, et tous les autres, le piano, la trompette, la clarinette, le trombone, des airs qu’on connait, des mélodies indémodables qui, si elles nous enchantent aujourd’hui, font tout de même écho à une époque douloureuse là-bas : la ségrégation raciale aux Etats Unis. 


Voyez comme la musique vient à bout de bien des tourments, voyez comme elle accompagne tous les moments de la vie. Voyez comme ces 3 artistes : Thierry Ollé, Jean Luc Guiraud et David Cayrou bien connus du public de Conilhac et d’ailleurs, ajoutaient leur touche d’humour, d’allégresse, de bien être et d’euphorie à un repas cuisiné sur place. 






Ces trois là répondent toujours présents, parce que jouer avec le jazz c’est comme jouer à chat perché à la récré, c’est sérieux mais ça virevolte, ça sautille, ça galipette et ça plaisante et c’est si bon, surtout sans partition.  Et croyez-moi, leur passion nous dévore. D’ailleurs Jacques Adamo n’a pas pu se retenir, il a rejoint le groupe pour terminer avec eux ces acrobaties musicales tellement réconfortantes, selon Jacques, bien évidemment.


Vous aussi, vous regrettez ou peut être que vous y étiez après tout et que vous confirmez ces dires ? 

Moi, je me console avec quelque CD, dont l'un d'eux me raconte la « formidable histoire du Jazz ». Merci Thierry OLLÉ.


Bravo aux cuisinières

Plein à craquer


Là, on voit les gourmands !


Le noir et blanc leur va si bien










Jacques ADAMO




 

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