Solange |
Demain est un grand jour, nous
avons rendez-vous pour un pique-nique géant à Ferrière
Poussarou chez Solange et Tonou.
Quelle belle idée que cette auberge espagnole… la surprise du déjeuner ajoute
au plaisir de découvrir le cabanon, un lieu qui pouvait s’avérer plutôt frais au
vu de la chaleur persistante de ces derniers jours.
- « C’est
paisible, ombragé et la vue est jolie », selon les dires de ses
propriétaires.
Il fait chaud ce samedi… à peine
le temps de s’étirer et de rêvasser au lit. Il est déjà 9 heures lorsque nous
chargeons la voiture. Ne pas oublier l’eau et les glacières…
Et une première étape qui
s’inscrit sur notre parcours : Lamalou
les Bains.
J’imagine déjà votre imagination
acérée partir sur des chemins plein de fraicheur, mais STOP. Il s’agit juste de
prendre au passage notre JC (Non, pas celui-là, voyons).
Notre ami Jean-Claude - Scientifique de haut niveau, spécialiste de la prise de vue de la goutte qui choit -
est en cours… de reconstruction. Attention ! à vous Mesdames et Messieurs les
photographes, ce repos forcé lui laisse du temps pour peaufiner quelques uns de
ses futurs projets. Il va y avoir du très lourd… Il saura d’ailleurs nous le prouver
plus tard dans la journée, juste armé d'un simple Iphone.
Je taquine mais il le sait c’est
de la bienveillance mêlée à beaucoup de respect… on l’aime bien notre Jean-Claude.
Une heure plus tard, c’est un
trio qui nous accueille à Ferrière-Poussarou.
Est-ce la marque de leur responsabilité d’hôtes pour assurer le succès de cette
journée ? Ce serait bien inutile, tout le monde se connaît et s’apprécie.
Les embrassades sont sincères et déjà les plaisanteries et les confidences sont
omniprésentes. La journée sera assurément réussie avec cette vingtaine de copains.
C’est vraiment magnifique
ici ! Et comme tout ce qui est beau, c’est porteur de réconfort… certains
(es) en ont bien besoin.
Voilà Maryse et Arnaud qui se
joignent à nous : ce sont les voisins, mais nous en reparlerons…
À la bonne vôtre, les garçons (Jean-Pierre et Tonou) |
Tandis que Luc installe le plat à
paella…pour la cuisson des moules (faut ce qu’il faut !), l’heure de
l’apéritif a sonné sous les parasols. Ça papote, ça papote.
Tiens, un petit discours… ce
Gérard, il nous trouve toujours le bon prétexte.
De G à D : Solange, Françoise, Jean-Pierre et Chantal |
Le repas est délicieux, concocté
et partagé par tous dans la bonne humeur. C’est bien agréable, ça rit, ça
interpelle et tout à coup « un air
de vieille romance ». C’est Maryse qui s’est mise à l’accordéon. Tiens,
tiens, une artiste ! Ici ou là un pas de danse, et ça tourne, ça valse et
ça fredonne presque timidement face à ce beau talent. Dois-je ajouter que
nombre d’appareils photos se sont invités au bal ? C’est que le sujet
était bien trop stimulant, avec ces généreux rayons de soleil qui scintillent sur l’instrument,
les doigts de la musicienne se posant délicatement sur les claviers et le
soufflet qui s’ouvre et se ferme à l’envie et dont la grâce subtile rappelle un
peu celle de la brise agitant les pages d’un livre.
Notre belle professionnelle - en
concert le lendemain – nous quittera (hélas trop vite) pour travailler. Mais, les
contacts se sont échangés pour de futures collaborations. Faire vivre les
salles culturelles et communales dans toutes nos petites localités, n’est-ce pas
que c'est un joli programme ? C’est certain, il y aura des suites à la rencontre du jour.
Isabelle et Luc ont également amené des petits légumes bio de leur jardin |
Il y en a qui se régale |
Chagrin d'amour ne dure pas toute la vie.... |
Le Proprio... tellement sympa |
En arrière plan : Maryse et Arnaud et devant Solange et Jean Claude |
C'est parti pour une valse entre filles, mais où sont les hommes ????? |
Ça m'a l'air bien bon !!! |
Tonou, Jacques le Chinois et son épouse... On ne dirait pas, mais ils sont MDR |
Alain et son épouse |
La promenade s’impose maintenant
(juste après cette fort charmante
dédicace à Patrick Topaloff : j’ai bien mangé, j’ai bien bu – refrain
repris en chœur par toute la bande).
Oui, je l’admets, nous ne faisons
pas toujours dans le bucolique…
Les plus courageux ont déjà déboité leurs appareils, car depuis notre arrivée dans ce paradis, la nature manifeste bruyamment sa présence. Si le chant continu des cigales mêlé à celui des oiseaux est une invite indiscutable, nos pros de la macro en veulent plus encore : Ils iront vers le ruisselet dans le sous-bois, là où se trouvent les libellules et les diptères… Ils iront dans le champ, dont l’herbe n’a pas été coupée – EXPRÈS – afin que les papillons et les coléoptères s’y sentent comme à la maison. A Ferrières Poussarou, il y a de quoi s’occuper ! C’est bien le plus joli, le plus grand terrain de jeu sur terre pour des photographes. Croyez-vous qu’ils en aient bien profité ? Il serait vain de le dire !
Il faut dire que ce pique-nique
avait pour prétexte une « sortie photos ». On avait presque oublié que tout cela s’inscrivait dans un
cadre officiel. Il faudra faire un compte-rendu de la réunion ?
Nous les filles (enfin celles dont la passion ne va pas dans le sens du clic du numérique), nous attendions
les photographes à l’ombre des châtaigniers. Jean-Claude encore interdit d’activité
– appareil trop lourd pour son épaule
– nous accompagnait. Il n’a pas manqué de distribuer quelques conseils à
Solange sur les cadrages, la netteté, les ouvertures, le choix des sujets. Une
pertinence toujours appréciée de toutes celles et ceux qui s’initient à cet art avec
conviction et ténacité et notre hôte est bien de ceux-là. Vous voyez, pour
l’essentiel, nous étions parfaitement dans le cadre.
Je laisserai sous silence le nom
des quelques « dissipés » qui s’en sont allés à la piscine plutôt que
de saisir la nature dans sa plus belle expression. Nous avons les preuves des
flagrants délits à joindre au dossier !
Les dossiers... |
L’autorisation de sortie de notre
convalescent arrive à son terme. Le temps de prendre congé et de regagner
Lamalou, il devrait être à l’heure. Allez, courage Jean-Claude encore une
petite semaine avant que ne sonne l’heure de la sortie.
Avant de reposer mon stylo, je
voudrais saluer un acte héroïque et faire ainsi une dédicace à ZaZa. Elle adore
tellement les moules cuisinées par son mari qu’elle était devant le plat de cuisson à saucer avec plaisir.
Je sais, il n’y a rien de noble à cela, c’est juste un peu de gourmandise !!?!?
Je sais, il n’y a rien de noble à cela, c’est juste un peu de gourmandise !!?!?
Pourtant saviez-vous que sans
elle, sa présence d’esprit, son professionnalisme, nous n’aurions jamais pu
apprécier les « moules de Luc »… Bien sûr, aujourd’hui ils parlent du
frelon asiatique et de ce terrible moment sur le ton badin de l’humour, mais… tout de même, ça force le respect.
Luc et Isabelle forment un couple
avec ce côté un peu… lunaire d'un Pierrot avec sa Colombine, mais il y a beaucoup
d’humanité chez eux. Elle lui a sauvé la vie et lui sait qu’il allait partir…
Mais la Colombine s’inscrit aussi
dans une veine féministe affirmée : Ne la cherchez pas sur l’égalité homme/femme,
elle démarre au quart de tour et elle a bien raison. C’est qu’il reste encore
bien des batailles à mener sur ce volet là !
Cet article est particulier,
à la manière de cette journée exceptionnelle.
Pas de prise de vue de Jacques trop
occupé à travailler sur Gaujac. On lui pardonne. Je sais qu'il me livrera son cru de surprises plus tard...
C’est donc quelques photos de la
« bande » qui vous sont proposées pour illustrer ces propos. Juste un clin d'oeil en guise de remerciements – très sincères - à nos hôtes pour une journée hors du temps,
sans souci et détendue !
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