Sarah LENKA - Festival Jazz de Conilhac 2017 |
Ce peut être à l’intérieur comme
à l’extérieur, de jour comme de nuit, sur terre, dans l’eau ou dans l’air, bref
la palette est large, immensément large… Boites de diapositives, disques durs,
supports en tout genre abritent ses trésors pour lesquels il lui faut parfois
pousser les murs de son bureau ou rivaliser d’ingéniosité « bricolistique ».
Je joue parfois les médiateurs ou
l’arbitre en sanctionnant d’un carton rouge le joyeux capharnaüm qui tente
vaille que vaille de s’immiscer au-delà de la frontière de son antre.
En cette fin d’année, le voilà
qui prend la décision d’opter pour un statut
d’auto entrepreneur. En règle générale, lorsqu’il est question
d’administratif Jacques est vite noyé… quand il s’agit d’informatique aussi et
lorsqu’on sait comment se gère cette règlementation, vous l’aurez compris… va y
avoir du sport !!!
Mais je veille, je le cajole mon
amoureux car il a bien d’autres qualités et notamment cet œil cellulaire de warrior, doublé d’une propension à
fournir des clichés de haute volée dès lors qu’il s’arme de son boitier.
Sa dernière prise – enfin celle
qu'il m’a livrée, car depuis il est retourné plusieurs fois à l’assaut – ce sont
ces clichés du festival Jazz de Conilhac,
qui ne sont pas pour me déplaire : Lucky PETERSON, qu’on ne présente plus tant sa réputation le devance et le concert du Sarah LENKA Quintet. Ah ! Sarah, artiste toute en élégance et en délicatesse, bouleversante et cash dans ses interprétations, dans ses rapports avec le public et qui a su s’entourer de 4 excellents musiciens[1].
Les voici ces photos, toutes
pimpantes, précises, toutes sonores et magiques… j’adore ! Elles vous
plaisent à vous aussi, avouez ?
A elles toutes seules, elles
racontent ces instants de spectacle : Au travers d’un jeu de baguettes mixé
par un batteur transfiguré par la musique, de mains impatientes et miraculeuses
dévorant frénétiquement un clavier, d’un borsalino qui « fait genre »,
d’un regard lancé subrepticement de côté et pour lequel Jacques a su tirer le
meilleur parti jusqu’à nous laisser croire qu’il a été parfaitement mis en
scène…
Difficile de faire un choix parmi
toutes ces prises de vue, peut-être parce que chacune d’elles révélait un
moment singulier, presque intime entre l’interprète et le photographe… Mais il
faut bien se résoudre à faire un choix si l’on veut les rendre visible.
Et aujourd’hui, c’est bien le jour où
ce choix nous échappe.
Voici d'abord la jolie Sarah et sa formation
Voici d'abord la jolie Sarah et sa formation
Fabien MORNET |
Manuel MARCHES |
Malo MAZURIÉ... |
... et sa trompette |
Taofik FARAH |
Voici maintenant un enfant surdoué, qui surprend toujours dans sa pleine maturité, tant il est talentueux : le compositeur, guitariste, chanteur et pianiste Lucky PETERSON avec sa formation
Ahmad CAMPAORE |
Kelvin CRAPP à la guitare et Nicolas FOLMER à la trompette |
C'était une toute petite partie de la palette spectacle, où les scènes se jouent sous des lumières pour le moins artificielles, où le photographe s'exécute silencieusement où il est presque évanescent, ceci pour ne pas menacer les ardeurs d'un public venu se délecter d'instants uniques ou troubler la représentation en elle-même ...
A bien y réfléchir aujourd'hui, l'évanescence pour un photographe est toujours une priorité. Jamais il n'apparait sur ses clichés 😉
Il faudra bien qu'on se revoit, que je vous livre d'autres touches colorées (ou pas) des talents de mon artiste. A bientôt.
[1]
Fabien MORNET (Banjo) – Malo MAZURIE (Trompette) – Manuel MARCHES (Contrebasse)
– Taofik FARAH (Guitare)
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