La gentille grand-mère que c’était,
Dans ce monde qu’elle s’était imaginé
Voilà bien des années.
Nos larmes ont coulé
Surtout pour la saluer
Ensuite, pour nous soulager et nous rassurer
Que des souffrances, elle avait été épargnée.
Les sourires effaceront nos sanglots inavoués
Car elle nous laisse des tonnes de baisers
Et cette infinie tendresse
donnée aux enfants avec bonté et joliesse.
Si notre cœur et nos yeux sont mouillés
Par ce départ pourtant annoncé
C’est à l’idée de ne plus pouvoir l’embrasser,
La gronder ou la cajoler.
Elle s’en est allée sans nous déranger
Avec son élégance et sa simplicité
Nous épargnant cette peine démesurée
D'une nuit d'adieux, paupières à demi fermées.
Oui, elle s’en est allée
Retrouver à Montreuil ses chers bien-aimés
Et ainsi leur annoncer en priorité
Qu’à sa place viendra bientôt un tout petit bébé.
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