mardi 31 juillet 2018

13, UN CHIFFRE PORTE BONHEUR

Vous savez ce qui nous réunit ? le 13.
Le monde est petit, de Lézignan au treizième arrondissement de Paris : un pas, à peine 800 kms, autant dire rien pour qui chausse ses bottes de 7 lieues.
Car FANNY COTTENÇON habite là bas, dans le treizième. Un arrondissement que l’on connaît bien. Un arrondissement où Jacques et moi, nous nous sommes mariés après de longues, très longues années de vie commune, un arrondissement populaire et vivant, où se côtoie toutes les nations avec une présence sans doute plus marquée de l'Asie avec son "quartier chinois"... 

Et ce petit bout de continent que nous avons là, nous offre bien des plaisirs avec, entre autres, des restaurants dont on raffole et annuellement l’occasion de fêter son nouvel an pétaradant et coloré. Je pourrais tout autant vous parler de l'esprit village de la Butte aux Cailles ou de la Grande Bibliothèque "François Mitterrand", etc. Le treizième, on adore. Mais, il est temps de se recentrer sur le sujet qui nous occupe. Je résume :
Lézignan - Festival de Gaujac - Vendredi 29 juin 2018 pour une représentation « Colette, notes de tournée ». J'en conviens, nous ne sommes pas sur la prim'actualité, rien à voir avec le scoop !


Mais il y a eu là, conjonction du son, du mot et finalement de l’image, bref, une jolie petite performance à saluer 
COLETTE/FANNY, il y a de bien belles similitudes entre ces deux jolies dames. La sensibilité, la délicatesse, l'amour du mot, de l'humour, de la discrétion. Si Colette était brune, Fanny est blonde, mais qu’importe, le charme opère. Ce vendredi là, elle vous embarquait dans son voyage, sans même que vous n’en ressentiez les brusqueries inhérentes aux trains d’autrefois, pas même les chaleurs excessives des étés d'antan, juste ce petit courant d’air sans doute venu de la mer.




Ah ! Comme ces trains sont remarquablement confortables de nos jours. Ils distillent une musique qui stimule votre intellect et nourrit votre imagination… 
Car, elle est là la grande intelligence du QUATUOR LUDWIG : LE SON bien choisi parmi toute la multitude de partitions. Un son ruisselant de musique classique plutôt contemporaine et ça fonctionne à merveille. Il orne, il festonne ainsi chacun des mots, des souvenirs, des anecdotes de tournée de COLETTE superbement dits par Fanny Cottençon. 
Jacques n’avait plus qu’à se mettre au diapason. Et comme d'habitude, il a résolu l'équation par l'image.






Voyez comme les lumières jouent dans les cheveux blonds de la comédienne, voyez comme elle s’anime, comme elle s’amuse avec les musiciens sur des notes de Ravel ou Debussy, etc., voyez comme le dialogue s'instaure, comme tout semble simple et beau et exaltant aussi. Finalement, comme une tournée où se font et se défont les amitiés, où le temps varie en fonction des régions et des saisons, où les hôtels ne sont pas toujours 5 étoiles...
Si je vous dis que c'est moderne et que finalement cette modernité offre des libertés bonnes à prendre. C'est on ne peut plus audacieux cette union incroyable de laquelle nait ce joli monologue musical !






Allez montez au prochain arrêt, Nancy, Brest, Montpellier ? Choisissez, c’est si doux de se laisser bercer par un train en marche. Il suffit de s’assurer qu’il y a bien une récitante, un violoncelle, un premier et deuxième violon et un alto. Pas bien compliqué, tout de même ! Vous ne serez pas déçus, surtout si vous réunissez sur le même programme, Fanny COTTENÇON, Thierry BRODARD, Manuel DOUTRELANT, Padrig FAURÉ et Anne COPÉRY. 
Surtout si d’aventure, vous croisez une telle affiche sur la route de vos vacances, n’hésitez pas une seule seconde. C’est comme une petite « Madeleine de Proust » à déguster entre bons amis.





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