Et qui a dit que la vie des villages de campagne était sans attrait ? En tout cas, pas à cette époque de l'année où se succèdent festivals, concerts et spectacles en tout genre.
Ainsi, dans les Corbières, c’est le Festival de Gaujac qui pointe son nez... Comme nous avons gardé un merveilleux souvenir de ce qui s'est passé l'an dernier, nous espérons de bien belles surprises cette année encore.
Moins d’assiduité pour ce qui concerne Jacques, mais c’est bien la santé qui prime, alors je vous livre les premières images qu’il a réalisées avec cette belle ardeur que je lui connais.
Il a bien failli ne pas être présent pour la première, car il est des priorités sur lesquelles nous ne lâchons rien, surtout lorsqu’il s’agit de nos petits enfants. De les savoir impatients de nous retrouver, nous attendrit toujours plus et renforce ses liens uniques que nous avons avec eux…
Bref, il y a eu en amont de cette première, du dessin, de l’échange, des histoires de copines et de copains, des histoires d’amoureux, des jeux, des baignades, des fous rires, des histoires encore et des allers/retours pour au final deux belles journées.
Jacques fut heureux de pouvoir cumuler des plaisirs différents, sous un soleil brillant pour le premier et couchant pour le second.
C'est donc acquitté de sa première et importante mission, qu'il filait gaillardement au château de Gaujac pour saisir la ferveur dégagée par un ensemble vocal dirigé par KATHY BOYÉ.
Du Gospel, d'entrée de jeu : Majestueux !
Du Gospel, d'entrée de jeu : Majestueux !
BLEU COMME LE BLUES QU'ELLE CHANTE SI BIEN |
Jacques est à GAUJAC un peu « dans ses meubles ». C’est un habitué du lieu. Il connaît les moindres recoins, sait où se placer pour obtenir le meilleur champ, la plus jolie contre plongée, une astucieuse perspective, un contre jour, bref il a matière à réussir des prises de vue enthousiasmantes.
A l’entendre à son retour, c’était prometteur. Mais quoi donc ? Le programme, ses photos, les deux ?
N’allez surtout pas croire que c’est simple de réussir une photo de concert en extérieur. C’est même surprenant comme d’un instant à l’autre tout peut vaciller, simplement parce que le vent s’est mis à murmurer et à se débattre apportant une frénésie aléatoire aux décors et costumes. Les "poursuites" - enfin les lumières - réfléchissent des lueurs parfois bien trop froides ou bien trop colorées sur la scène, détruisant d’un coup la grâce subtile composée quelques secondes avant dans le viseur du photographe. Je sais Jacques confusément hors de lui à ce moment là, mais je le sais capable de compenser ces « défauts », soit à l’instant T de la prise de vue, soit au post traitement. Il déploiera tous les artifices, surtout si « la photo est bonne ». Je ne vais pas vous les décrire ici méticuleusement, ce serait bien trop ennuyeux.
Parlons plutôt des artistes, nombreux sur scène (41) : VOCAL COLORS et KATHY BOYÉ. Il reste bien peu de chose à dire après la lecture de cela et du site qui les concerne
Kathy Boyé, c’est le bleu du blues, c’est une émotion à pleine voix, si j’ose dire. Elle habite la scène juste avec cette voix aux accents puissants et profonds. Et lorsqu’il y a un chef de chœur de son envergure, la ferveur, la beauté du groupe qui l’accompagne trouve ici toute sa cohérence.
Il n’y a pas d’excès dans les interprétations, c’est inventif et pénétrant, d'autant que c’est le patrimoine et que ça se respecte. Même si ce sont des standards, c’est à leur belle façon et le public adore, lui qui est là pour accueillir, pour recevoir. Il sait intimement que c’est le reflet de leur expérience, l’expérience de passionnés de chants, de vocalises, de rythmes, de blues.
KATHY BOYÉ |
LE BATTEUR... TOUT UN SPECTACLE ! |
CHRISTY G. |
LINDY E. BERRY |
C’est fou, mais c’était presque attendu dans un lieu comme celui-ci et la photo rend sublime cette communion de voix, celles des couleurs aussi mais surtout elle atteste de la passion, de l’engagement qui unit cet Ensemble. C'est leur grain de folie et par un curieux phénomène il transparait dans ces clichés. J'y ai d'ailleurs constaté un "certain attachement" à Lindy E. Berry, mais je me trompe peut être. Il est vrai que tout cela n'est que fugitif et je comprends pourquoi : Ebène, captant la lumière comme Kathy Boyé et sa belle blondeur.
Il a tout tenté notre photographe, tout pour la ferveur et le talent de ces interprètes. Car sur scène, ils sont transfigurés par ce blues qu'ils respirent quotidiennement. Ils sont dans leur dimension... la quatrième peut être et ça vibre là, dans le coeur.
Voilà qui est en effet prometteur pour la suite…
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