mercredi 14 septembre 2016

SIGEAN

On se croirait au Zimbabwe, tant le soleil vous brûle la peau, tant la chaleur est écrasante et tant la faune vous le suggère.
Mais il manque le fracas des chutes Victoria et peut être la couleur miel des plateaux de la Rhodésie.
C’est parce que nous sommes à SIGEAN.
Et vous allez voir que les ablutions des uns font le bonheur des autres, ici comme en Afrique.

Les étangs sont des leçons de patience, car là se rassemblent les flamands roses, les ibis, les grues, les pélicans. On est presque jaloux… ils ont bien de la chance de faire trempette !
Pendant ce temps là, les photographes attendent le bon moment pour saisir l’envol des oiseaux, la silhouette fébrile d’une cigogne qui retourne au nid ou le reflet d’un pélican qui ondule et se pavane tranquillement sur l’eau.
L’harmonie est parfaite. Et les plus petits n’ont aucune peur des grands. Pensez, ils sont agiles, prompts à prendre leur envol. Rien ne les effraie. Ils tancent, fustigent, regardent de haut les grands reptiles.





























Au détour du circuit, on aperçoit les prunelles des grands fauves, la crinière du lion, le roi des animaux et sa reine, ses reines. 
Si l’on est attentif, précis, l’objectif peut saisir le vol des vautours, la nonchalance des zébus, une troupe de chimpanzés, des ânes, des zèbres, des autruches et même des rhinocéros…
Car, il règne à Sigean une activité sans limite.










Connaissent-elles la quiétude dans ce parc ? Sans nul doute possible, mais les antilopes sont ainsi. Il faut qu’elles bondissent, qu’elles accélèrent et folâtrent, on dirait qu’elles dansent sous la chaleur. Puis, brusquement elles s’arrêtent et vous fixent comme sous hypnose… Sont-elles venues voir les humains ?








Et puis, il y a nos préférées, maquillage impeccablement réalisé. Elles vous regardent, lointaines, insolentes, hautaines mais si belles dans leur manteau de léopard. Elles sont en famille avec leurs girafons et n’en finissent pas de brouter, encore et encore. 










ça c'st notre clin d'oeil ! pfuttttt !!

C’est bien vrai qu’à SIGEAN, c’est l’arche de Noé, un régal pour le photographe épris d’Afrique, de faune sauvage ou pas, de grands espaces.

Une seule journée ne suffit pas à ces mordus de la nature et du cliché pour en faire le tour. Alors, ils y retourneront (ensemble très certainement pour l’émulation et l’amitié aussi) avant que l’hiver ne freinent leurs indicibles élans photographiques.