mercredi 20 juillet 2016

DEBRANCHE ?

La technique au spectacle de Francis Huster
Non, ne débranche pas tout de suite... Il faudrait un dernier coup de projecteur sur toute l'équipe technique. C'est important. On les voyait à peine, mais il ne faut pas oublier que sans eux, nous n'aurions pas eu tous ces beaux spectacles au Château de Gaujac. 

Ils ont fait un travail remarquable. Et l'oeil sur tout avec cela, parce qu'ils avaient un objectif CLAIR : ce devait être parfait pour le public, mais aussi pour chacun des artistes accueillis, par respect pour eux.



Festival de Gaujac - LÉZIGNAN CORBIÈRES






Et cet oeil-là est passé sur tout, partout, avec professionnalisme, attention, flegme et patience :
  • La sécurité (la nôtre et celles des artistes sur scène), 
  • la sonorisation et les lumières (ça va de soi ! dirait Brassens), 
  • la gestion du matériel, son entretien (Hé oui ! tous les jours, ils ont déballé, remballé et rangé l'ensemble des cables, prises, micros, tables de mixage, spots, projecteurs...),
  • les exigences des artistes en termes de mise en place, de scénographie, de décors, de balances,
  • la gestion des impondérables (oui, ce sont des "Mac Gaver" du plateau), 
  • et la liste est sans doute encore longue, mais ils m'excuseront de ne pas tout connaître de leurs fiches métiers.




Scène du Château de Gaujac







Mais aujourd'hui, dédicace spéciale à ceux qui travaillent dans l'ombre des artistes, avant, après et pendant. Respect pour les artistes du "projo", du micro et des platines ou des planches. 


Les avez-vous vus ? Non. Les connaissez-vous ? Non.
Et bien, ils s'appellent Berni, Guy, Pierre, Fred, Mayson et Michel. Ce sont des virtuoses du son, de la lumière et du plateau et il faut le dire : ILS ONT FAIT DU BON BOULOT

Oui, BRAVO Messieurs, VOUS AVEZ ASSURÉ.

dimanche 17 juillet 2016

LA DERNIÈRE




Aïe aïe aïe ! le retard... S'il fallait se justifier, je dirais simplement que nos quatre petits Chicoufs sont arrivés.  Vous pensez bien que ça occupe 4 petits loulous, tous en dessous de la dizaine, très en dessous pour deux d'entre eux : ça découpe, ça dessine, ça chante, ça danse, ça chafouine, ça rit aux éclats, ça mange (beaucoup et souvent... enfin 4 fois par jour !!!!), ça "tourdeFrance", ça rivière (ils préfèrent la Ribaute à la grande bleue.... why not !), ça caline et surtout ça nous émeut de les avoir tout à nous un petit moment. Chic, chic, chic !

Nous dirons Ouf, lorsqu'ils partiront - sûrement - mais pour l'instant on se régale.


Il n'empêche que la dernière au Château de Gaujac réunissait un public et des talents nombreux vous projetant illico dans une ambiance hors du temps. 
On était entre le cirque et le cabaret. Vous voyez un peu ? 












Ah ! non...  Bon, ajoutez un soupçon d'Alfredo Arias pour la touche brésilo-ibérique, une pincée de Jérôme Savary pour l'humour et le sens de la fête surtout. Vous voyez, vous y êtes, juste à mi-chemin entre le "lapin agile", le "moulin rouge", Montmartre et la piste aux étoiles. 










On peut planter d'autres éléments du décor pour être plus précis : des tables rondes de préférence pour le dîner spectacle  (de clôture)  juste devant la scène qui accueillera des danseuses... jolies, souples, dans des costumes incroyablement sexy et parfois emplumés - on adore, ça c'est le cabaret - des illusionnistes, des contorsionnistes, des accordéonistes, des guitaristes, des chanteurs, des clowns acrobates, des acrobates du sol et de l'air au tissu et filet, bref des numéros de toutes sortes, atypiques, singuliers, qui vous laissent haletants, souriants, heureux, ravis.


Michel Maïque, Maire de Lézignan Corbière et Jean Tarbouriech








Mais le must, pour ceux qui n'y étaient pas, ce sont les photos et là, on se dit : "ah! oui, ce devait être une bien belle soirée".
La dernière... pas vraiment. Car le festival et les grandes fêtes de Lézignan se déclinent durant tout l'été dans d'autres lieux de la région. On en reparlera, promis.  








mercredi 6 juillet 2016

L'ÂME SLAVE

Je me suis toujours demandé ce que c'était réellement, l'âme slave. 
Une atmosphère, un violon bien sûr, un élan du coeur, une euphorie passagère, une nostalgie fugitive, une petite flamme...
Je crois que c'est tout cela et plus encore.
Comment ne pas être attrapé, emporté par cette musique qui vient des steppes. On le sait qu'on va aimer les sanglots du violon et sa soudaine accélération mais c'est d'un tel romantisme, c'est tellement craquant, tellement bon qu'il est inutile de résister.
C'est donc sans violence aucune que le public du Festival de Gaujac s'est laissé séduire. 
Il faut avouer que DIMITRI ou TROÏKA avaient des arguments :
  • le violon, magique, magnifique, magistral, mélodieux, merveilleux, et son violoniste, toison grise frisottée, chemise impeccable, un brin malicieux, mais surtout, SURTOUT, au faîte de son art. Une maîtrise de son instrument insensée ! Cet archet qui court sur les cordes vous ravit autant qu'il vous impressionne. C'est sans filtre, l'âme slave, elle est là et ça éclate sur toutes les photographies !
DIMITRI SAMAROV





  • les danseuses, élégantes dans leurs costumes traditionnels, expressives, lumineuses, si jolies avec ces châles immenses ou ces petites bottines toutes blanches. Une grâce infinie dans chaque mouvement, virevoltantes autour d'un danseur tout droit sorti ... des championnats du monde de saut (le frère, le cousin, le neveu de Sergueï Boubka sans doute ?). Mais quelle performance, quelle assurance, quelle facilité d'exécution et la grâce en plus. Ils ont tout pour eux...

















  • et il y a le groupe, chanteuse et musiciens et la magie opère ici aussi. Des airs connus, mais on aime, on aime beaucoup, on en veut encore. On fredonne, on chantonne, on ronronne ! Ils ont bien compris nos artistes qu'ils titillaient cette petite partie de nous qui va nous faire chavirer. On embarque pour la Russie, la Moldavie, loin loin, dans la joie et la bonne humeur (même pas peur du froid !). Magie de la Balalaïka, de l'accordéon, des cordes, des sons si proches du chant des oiseaux, des mélodies tantôt lascives, tantôt sautillantes et rapides, des voix aussi qui emplissent complètement la cour de ce château que les éclairages subliment. La belle émotion, la grande émotion ! Le souffle de notre chanteuse, son grain de voix, le doigté, la dextérité des musiciens, c'est comme un rouchnik de mariage, unique, indispensable, essentiel.








des notes, des sons parfois proches du chant des oiseaux


Instant magique de la BalalaÏka

Et voilà, c'est ça l'âme slave. Ça fait du bien partout dans son être, c'est magique, inexplicable, insaisissable et omniprésent à la fois, comme sur chacun de ces clichés, pris par Jacques avec tant de plaisir que cela se voit aussi.

J'en ajoute encore quelques unes de ces jolies photos prises hier... Rien que pour le plaisir






classe dans la voix et les attitudes