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samedi 3 décembre 2022

QUAND LE JAZZ REMET TOUT À ZÉRO

Harold LOPEZ NUSSA


C’est presque inexplicable, mais bien réel, le JAZZ en cette dernière soirée du Festival va rebattre toutes les cartes d’un parcours musical que nous pensions pourtant bien sécurisé. 

Ainsi, nous passerons d’une sobriété, d’une efficacité toute étincelante (oui, oui, il y avaient des cuivres) avec la présence chaleureuse et fort réconfortante du SWING BONES & NICOLAS GARDEL à la déflagration (musicale, je précise) proposée par le HAROLD LOPEZ Trio, sorte d’OVNI magnétique et ébouriffant qui remettra à zéro toutes nos petites connaissances[1]jazzistiques… 

mardi 16 novembre 2021

LE SOUFFLE DES DIEUX

De gauche à droite : Philippe Leogé, Jacques Adamo, Denis Leogé et Jordi Leogé


Rencontre avec le jazz samedi soir pour écouter la musique de deux très grands artistes : Chet Baker et Michel Legrand.

Oui, deux américains[1] et deux hommages à … Conilhac dans le cadre du festival Jazz qui reprend enfin toute sa place durant ce mois de novembre 2021 avec une affiche d’une qualité exceptionnelle !

Deux hommages certes, mais bien loin du protocole. La soirée réserve de très bonnes surprises. Nos artistes, audois pour certains, sauront relever le défi naturellement avec talent, amour et humour,  audace et légèreté et une certaine liberté...

lundi 20 août 2018

SAMEDI 7 JUILLET…

Jacques est réveillé par la sonnerie de son téléphone. Il est un peu plus de 7:30 H. 
Il ne sera pas en retard, trop impatient de rejoindre ses deux compagnons parisiens, photographes eux aussi et de passage dans la région pour quelques jours. Le voilà donc qui prépare sa musette et qui se hâte vers le portail… 
8:15 H, ils partent pour une aventure de douze heures, dans des lieux insolites. Ne me demandez pas où, je ne dirai rien et ce d’autant plus que je ne sais fichtre pas ce qu’ils se sont dits au cours des quelques conversations téléphoniques qui précédaient ce rendez-vous : Dans l’Aude peut être et dans les quelques autres départements limitrophes, allez donc savoir ! Et vous dire que j’en apprenais davantage au cours du repas que nous faisions à la maison le soir serait bien inutile. Mais comme ils m’avaient l’air assez satisfait de leur moisson, c’est d’un commun accord, qu’ils décidaient de repartir en virée dès le lendemain.

mardi 31 juillet 2018

13, UN CHIFFRE PORTE BONHEUR

Vous savez ce qui nous réunit ? le 13.
Le monde est petit, de Lézignan au treizième arrondissement de Paris : un pas, à peine 800 kms, autant dire rien pour qui chausse ses bottes de 7 lieues.
Car FANNY COTTENÇON habite là bas, dans le treizième. Un arrondissement que l’on connaît bien. Un arrondissement où Jacques et moi, nous nous sommes mariés après de longues, très longues années de vie commune, un arrondissement populaire et vivant, où se côtoie toutes les nations avec une présence sans doute plus marquée de l'Asie avec son "quartier chinois"... 

dimanche 1 juillet 2018

UN DÉBUT PROMETTEUR

L'été 2018 est un drôle d'été. Le soleil a été si rare durant le printemps qu'on a peine à croire qu'il est là. On garde le souvenir des matins gris et des chats se passant la patte par dessus leurs oreilles, annonce d'ondées sévères et durables. On se décourage, on se plaint et puis tout à coup on avoisine les 30 degrés et on se rue sur des tenues plus légères. On range les pulls, incongrus fin juin, pour leur préférer des tenues claires et légères. Oui ! En voilà une arrivée bien singulière pour un été… Allez encore un peu de courage, dans quelques jours ce seront les vacances !

dimanche 17 juin 2018

À LA RUE

Loin des stéréotypes, il s’invite partout dans la rue, sur les murs, les ponts, les lieux abandonnés ou inaccessibles, les villes et les quartiers passants, etc. Il s’est fait tout seul pour témoigner de son temps. Il est souvent éphémère mais toujours porteur de message. Il a ses ambassadeurs aujourd’hui, comme il a eu ses précurseurs parmi lesquels NTM avec CTK ou Agnès B. Surprenant, non !

mercredi 6 juin 2018

LA FÊTE À THEZAN

Nos petits villages expriment la vie de mille manières. Ce sont des lieux d’enseignements, car bien souvent là, avec très peu de moyens, ils font beaucoup pour survivre. Et savez-vous sur quoi cela repose ? Fréquemment, sur des engagements individuels. Des femmes, des hommes souvent soudés par cet objectif commun qui est de faire vivre le milieu rural, voire de le faire survivre ou revivre. 

dimanche 13 mai 2018

SURPRISE

Parfois on se sent si "chagrin" qu’on a besoin de légèreté… heureusement Jacques possède des trésors dans son escarcelle pour vous faire briller le soleil et vous composer une symphonie du bonheur.
Car c’est bien de cela dont nous allons parler : de bonheur ! Et je puis vous assurer que ces clichés en ont tous les stigmates. 
Et pourquoi je ne suis pas surprise ?

lundi 2 avril 2018

LES ESSENTIELS




Loin de moi l’idée de vous imposer une quelconque trousse à outils, une série de conseils ou de recettes, je laisse volontiers cela à la presse spécialisée ou qualifiée de « féminine ».

mercredi 31 janvier 2018

Mieux vaut oiseau de bocage que celui qui est dans une cage (proverbe français)

Busard Saint Martin
Si vous êtes d’une nature simplement heureuse, si tout vous émerveille… un rayon de soleil, une abeille sur une fleur, une perle de pluie, un oiseau qui se désaltère à même une marre, alors cette exposition est pour vous.
Elle l’est d’autant plus qu’elle concerne cette belle région de l’Aude qui n’a de frontière que celle qu’on veut bien lui donner. Car voyez-vous, le ciel dans son entier appartient aux oiseaux et il n’en est pas un seul qui franchisse les limites du département en présentant ses papiers d’identité. Ha ! Le bon sens, c’est donc là qu’il se niche.

dimanche 7 janvier 2018

POUR NE PAS OUBLIER

On dit de ces lieux que c'est le temps qui les façonne. Il fait son œuvre. Insidieusement. Oui, la nature veille et nous convainc que rien ne meurt. De ces morceaux de vie, de ces endroits âpres et abandonnés émane toujours une beauté obsédante, intrigante, habitée et enchantée. 
Jacques que rien n’arrête, aime à arpenter ces friches avec l’un de ses amis... (l’URBEX impose de ne jamais partir seul). Ils observent, cherchent, trouvent l’insolite et photographient pour ne pas oublier qu’en ces lieux, des voix, des hommes ont vibré, des joies, des pleurs, des secrets, des histoires ont existé.

vendredi 22 décembre 2017

PLAIDOYER POUR UN PHOTOGRAPHE

Si dépouillé qu'il impose le panoramique
Ce billet – écrit à l’origine pour les colonnes d'un autre blog - a sa place ici aussi. 
J’ai quelque peu poussé le trait (oh ! à peine), je l’avoue. Quoique vivre au côté d’un passionné impose une certaine souplesse d’esprit. Mais personne n’est parfait, nous avons tous nos petites marottes. Autant s’en amuser.
Et puis, le temps est venu de présenter nos vœux et de prendre de bonnes résolutions. Bon, pour ces dernières, nous verrons cela en  janvier ou en février, ou pas !

mercredi 8 novembre 2017

J COMME JAZZ, J COMME JACQUES

de G à D : Pascal Pezot (sax ténor), Georges Torsiello (sax Alto) et Yves Moffre (Sax Baryton)
Et J comme jouissif à l’écoute de ce CD qui diffuse des standards que très vite je fredonne en visionnant les clichés de mon photographe. 
Mon esprit n’en fait qu’à sa tête, il vagabonde sur les notes d’ « I want to be happy » et me voilà à Broadway au siècle dernier devant l’affiche de Non, Non Nanette. J’adore !
Mais je m’égare… C’est que je l’aime ce jazz là, celui des années Cole Porter, Benny Goodman, celui du Grand Duke, celui chanté par les plus grands (d’Ella Fitzgerald, dont les trois octaves nous font encore frissonner à Billy Holiday, Sinatra, Louis Armstrong et tous les autres)
Ces photos mettent en joie, ça rutile, ça swingue et ça détend, c’est joli, ça jaillit en couleurs et en noir et blanc, c’est Jazz tout simplement et c'est Jacques viscéralement.
Oui, si le sujet le passionne, il s'y dévoue totalement. Il en oublierait presque le dormir et moi-même, j'ai omis l'essentiel... enfin presque !
Soyons donc un tantinet pragmatique : il faut que je vous dise qu’il s’agit du Festival Jazz de Conilhac et que le Big Band qui nous délivre ces belles images au travers de l’objectif de Jacques c’est «West Coast». Ils font de la vraie bonne musique... Il fallait d'ailleurs entendre la force des applaudissements... Un tonnerre.


Ne sont ils pas radieux ces 13 musiciens ! 
Leurs notes paraissent encore jalonner chacune des photos, elles les accompagnent, comme elles balançaient les corps et les cœurs au moment du concert. 
Leur enthousiasme nous mène droit en plein centre de Broadway et Jacques - avec sa vision toute poétique des interprètes, des instruments, de la musique et du lieu - sublime ce moment musical et délicieux.

Des choses à ajouter ? Certes pas, il faut juste regarder, apprécier… et peut être qu’en tendant l’oreille, vous percevrez quelques notes échappées des saxos et des trompettes, des trombones et des guitares, de cette bien belle batterie ou du piano, voire de l'aguichante contrebasse. Il vous sera difficile de ne pas être séduit, surtout si Myriel Grosbard ajoute une touche d’espièglerie à la qualité de ses interprétations.

Myriel Grosbard


Marc Thibaut (trombone lead) Jean Alqueer (trombone)




Michel Calvayrac (batterie)





Jean Paul Bonnafous (piano)


I'm Happy ! And you ?
Qui est le meilleur : le Big Band ou le photographe ? les deux, mon Capitaine.
Oui, un beau travail en communion.








Dominique Rieux (trompette)


mercredi 5 juillet 2017

UNE BELLE DAME BRUNE

Je vais vous raconter l’histoire d’un photographe tombé en amour devant une belle Arlésienne.
Jamais, il ne l’avait vue, mais dès les premières notes en répétition, il savait qu’il était pris, surpris, épris. Une voix chaude, du cristal, un tempérament, un charisme, une présence sur scène, un contact simple et direct  … enfin quelque chose d’inexplicable qui vous enflamme et qui vous ensorcèle.
- «  C’était le concert à ne pas rater ! », ce sont les mots exacts qu’il me disait en arrivant, tout feu, tout flamme.
La belle brune de ses pensées n’est autre qu’Anne Marie David. Vous savez l’Eurovision… Mais si allons, elle défendait les couleurs du Luxembourg avec « tu te reconnaitras » et elle a  gagné. C’était il y a longtemps, en 1973, elle avait à peine 21 ans.
Et si sur le moment j’ai souri devant tant d'euphorie et tant d'enthousiasme, je me suis - moi aussi - laissée séduire par son timbre de voix chaud et profond et par sa simplicité. Pas de doute possible, on est loin de la cacophonie de gémissements dont on nous rebat les oreilles sur certaines ondes. C’est une grande et belle voix, comparable à celle de Frida Boccara[1].
Et puis, Anne Marie David n’a pas sa langue dans sa poche. Dans le cas présent, c’est une belle qualité. Et puis, elle vient à vous sans artifice, déconcertante de spontanéité et de bienveillance.
C’est tellement attentionné, tellement touchant… Tenez un exemple, en fin de concert, elle a tenu à saluer et à remercier toute l’équipe technique en les nommant un par un et en allant chercher leur responsable afin que le public applaudisse leur travail. Tellement rare...  une singularité pareille se doit d’être soulignée !
Distinguée, c’est le mot qui lui va le mieux. Oui, elle est distinguée en toute circonstance, qu’elle réponde aux questions sous le cèdre, lorsqu’elle répète ou même avec un verre de vin à la main.
Le vin justement qu’elle préfère rouge est avant tout un plaisir qu’elle sait apprécier. Elle explique aussi que les vapeurs des tanins réchauffent ses cordes vocales et lui permettent de chanter mieux.



Anne Marie David est une super active, elle sillonne l’Europe, le monde, chante dans huit langues sans prompteur, adore la scène, aurait aimé faire une carrière au théâtre. Elle a reçu tous les honneurs, toutes les distinctions, toutes les récompenses. C’est LA DAVID. Elle n’hésite pas à prendre tous les risques, chante à capella, improvise des duos.

Bref, je comprends pourquoi Jacques est encore sous le charme de cette grande interprète, on le serait à moins. Ses yeux immenses, si expressifs et si pleins de douceur ajoutent encore à cette beauté du cœur et de l’âme, à cette voix incroyable, à cette simplicité de l’être et du paraitre. « Il faut paraître ce que l’on est » comme le dit le poète Mocharrafoddin Saadi. C’est exactement cela, Anne Marie David ne triche pas lorsqu’elle arrive sur scène auréolée de cette gloire insoupçonnée. Elle a chanté devant les 50 personnes présentes avec la même conviction que si elle avait chanté devant ces salles pleines à craquer de Turquie, d’Israël ou d’Allemagne... devant son public celui qui a su reconnaître son immense talent.
Pas de demi-mesure non plus pour son pianiste. Comme elle, il est habité par la musique et il a le sens du respect du public qui fait dire qu’une telle sagesse, dans le monde du showbiz aujourd’hui, est précieuse.
En somme, tout le monde a succombé au charme de ce duo, y compris ce coquin de vent venu les saluer et exprimer sa gratitude ébouriffante.








Quant au photographe, énamouré qu'il était, son regard s'est surpris à mêler les ombres à la lumière, le noir au blanc et à donner cet effet "bougé" sur le piano. Il a su traduire toute son émotion et son respect d'une façon très poétique, si j'osais... je dirais "spectaculaire". C’est un joli travail, plein de douceur, de chaleur, avec des flous voulus, assumés qu'il nous offre aujourd'hui, mais qu'il lui dédiait à elle… On reconnait son style bien sûr dans le choix des détails, dans les jeux des lumières, mais sur cette série là, on sent véritablement qu’il y a une autre intention comme le message d'une grande affection. Il était presque amoureux, un amour platonique, mais un amour quand même.

Comment lutter contre un tel amour, surtout quand on est blonde ! 















[1] J’adorais l’entendre chanter « un jour, un enfant»