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mercredi 25 octobre 2023

BARCELONE, COMME UNE HISTOIRE SANS FIN

 




Attelé à son bureau, Jacques n’en finit pas de m’y appeler pour me montrer 

- « QUOI ENCORE ? » 


Je sais d’avance ce qui exige mon attention et c’est donc la mine boudeuse que je m’y propulse… 

J’ai bien compris ! Il a adoré (le mot est faible) ce fragment de vie à BARCELONE et il en a gardé une « sensation de bien être, de beauté, de poésie, de lumière », que sais-je encore, tellement il est dithyrambique à propos de la cité catalane. 

Aurait-il été percuté par un coup de foudre alors même que nous sillonnions la ville durant ces 3 jours de marche ? Est-ce durant cette baguenaude ? Une flânerie d’ailleurs entrecoupée de larges pauses photos 😠

Mais il n’y a eu aucun orage bien au contraire, un temps splendide nous accompagnait et nous étions partis juste avec l’idée de visiter la Sagrada Familia. 

… Quelle histoire.


mercredi 31 janvier 2018

Mieux vaut oiseau de bocage que celui qui est dans une cage (proverbe français)

Busard Saint Martin
Si vous êtes d’une nature simplement heureuse, si tout vous émerveille… un rayon de soleil, une abeille sur une fleur, une perle de pluie, un oiseau qui se désaltère à même une marre, alors cette exposition est pour vous.
Elle l’est d’autant plus qu’elle concerne cette belle région de l’Aude qui n’a de frontière que celle qu’on veut bien lui donner. Car voyez-vous, le ciel dans son entier appartient aux oiseaux et il n’en est pas un seul qui franchisse les limites du département en présentant ses papiers d’identité. Ha ! Le bon sens, c’est donc là qu’il se niche.

lundi 24 juillet 2017

PASSÉ SOUS SILENCE...

Les Stentors
Ce fut comme un vertige de solitude. Tout à coup, silence dans la maison. Ils sont partis tous ces petits, nos petits et.... Leurs parents. Terminé les questions hautement philosophiques, techniques ou pratiques, les "Mamy, tu joues avec moi" les "on va à la rivière ou à la mer ?" où les "c'est papy" accusateurs (car oui, il n'est jamais le dernier à pratiquer le grand art de la farce).
Ils vont revenir, c'est dit, c'est calé ! Mais à présent, la perspective de cette attente nous paraît insupportable. Ça blues dur à la maison.

Brusquement, il me vient à l’esprit le retard pris sur certaines séries de photos. Le comble serait de passer sous silence le spectacle des STENTORS, lors du Festival de Gaujac. Quand même, un groupe de chanteurs de formation classique (oui, d’Opéra), ténors et barytons mêlés ! Un mélange de genre qui va au-delà de leurs voix  : de Radiaohead à Rossini, la palette est large.
Beaucoup d’humour… ça c’était pour la petite prime, modestes aussi, cool, des voix absolument sublimes, bref à eux seuls ils sont un éblouissement de joie, puissance 4 bien évidemment. Voilà un bon souvenir qui va nous remettre sur les rails.

Allons, montre moi vite les photos.
Sous le vieux cèdre, ils s’installent, aucune tension, souriants, prêts à répondre aux questions du public qui commente, qui parle, qui attend l’échange, qui se lance.
On pourrait être impressionné par leur parcours, leur succès, les disques de platine, les tournées magistrales, mais on est en mode décontraction ici : c’est l’effet Gaujac. Et puis, il y a cet humour collégial dont ils usent à bon escient, qui rapproche et crée le lien en toute simplicité.




Peu à peu le soir tombe, le repas s’achève, chacun se rassemble devant la scène sur laquelle quelques heures auparavant Vianney, Mathieu, Mowgli et Jean-Philippe (qui remplaçait ponctuellement Christian) mesuraient l'acoustique et s’accordaient avec la technique. Pensez, des voix pareilles n'ont guère besoin de superflu.
Ces timbres puissants vont créer l'enchantement et leur répertoire résonnera bien au-delà des derniers rangs. 
C'est heureux, car la cour de la jolie demeure de Gaujac est presque en « surbook ». Le vent lui-même s’est accordé une pause. 
Il est temps pour notre groupe d’entrer en scène.
Que le chant prenne toute la place… Assurément il va la prendre ! Que les lumières inondent cette scène… sûr, elle va poursuivre, ne rien lâcher ! Que le public applaudisse… Il l’a fait à tout rompre, à peine, ils étaient entrés ! Normal, ce sont LES STENTORS au programme, ce soir.


Difficile de les passer sous silence…



















PS. Si vous êtes fans, voici LE lien à suivre : LES STENTORS

lundi 3 juillet 2017

ON L'APPELLE MICHÈLE

Elle était posée sur mon bureau, juste à côté du Mac… Curieuse, comme je le suis, je n’ai pas pu m’empêcher d’y jeter un œil.
Bien mal m’en a pris, la clef USB contenait quelques-uns des clichés pris durant la journée du 1er juillet au Festival de Gaujac... Michèle TORR.

J’étais censée ne rien écrire mais cette fois encore, le photographe disposait d’arguments solides.
Vous ne trouvez pas qu’il pousse le bouchon un peu loin !
Cette clef ne s’est pas trouvée là par hasard… Il a un bureau, j’ai le mien… Vous ne trouvez pas cela bizarre ?

Je reconnais qu’elles sont belles ces photos…
À qui cette clef était-elle destinée ? Faut-il vraiment que je cherche une réponse à cette question ? Faut-il que j’appelle Jacques pour le rassurer ? Peut-être, la cherche-t-il ?
Arrêtons toutes nos spéculations. Voyons, il l’a tout simplement posée sans se rendre compte de ce qu’il faisait, trop occupé à penser au prochain concert. Il est comme cela dans le quotidien, il se distrait de l’idée d’après… et plante le verre sur la cheminée, le pot de yaourt sur la machine à laver et je ne vous parle pas de ses chaussettes. Elles n’arrivent jamais jusqu’au bac à linge.
C’est d’un comique tout de même de mêler des chaussettes à une clef USB et à une chanteuse. Le début d'une intrigue policière peut être... Il faut y réfléchir !

N’empêche, elles sont belles ces photos…
Vous voulez voir ? Ce serait plus simple. Les images parlent d’elles mêmes et puis je n'avais pas prévu d'écrire.


Vous êtes prêts, musique !





















Il y en a quelques-unes sous le cèdre et en séance de dédicace.






lundi 29 mai 2017

UNE MADELEINE DE PROUST

Comme ils ont été bien inspirés de s’y rendre nos DEUX J[1] à NATUR'AILES ! C’était le rendez-vous à ne pas manquer. Pour quelques jours, Narbonne et sa plage deviennent le territoire des cerfs-volants. 
Que voilà une belle évidence... rien que le mot "cerf-volant" trouve son étymologie dans la langue méridionale : En occitan, cerf-volant se dit sèrp-volanta et désigne un serpent volant.
Oui, oui, je fais un peu ma maîtresse d'école, toutes mes excuses ! Pour autant, ce rassemblement est fréquenté par les plus grands et nous avons le droit d'être fiers.
Oui, mais voilà, comment transmettre les sensations ressenties avec toute leur subtilité, avec le soleil qui baigne la plage et illumine le ciel, avec la chatoyance des couleurs, les cris, le monde, ces quelques embruns qui vous titillent parfois les papilles, les parfums de friture mêlés à ceux du sucre des barbes à papa ou des pralines, mais surtout avec le vent qui vous caresse le visage et agite doucement ces jolis engins I N D É M O D A B L E S – peut-être même que nos aïeux se sont émerveillés en voyant le vol acrobatique et artistique de l'un d'eux...
Heureusement pour moi, les photos prises par Jacques sont minutieuses dans les détails et permettent de restituer l’essentiel de l’ambiance et du lieu. Il y manque peut être tous ces champions du monde, ceux-là même qui manipulent ces grands mobiles et nous font rêver.  Mais il est bien difficile de les approcher, entourés de leurs « teams », de leurs sponsors et des forces de sécurité bienveillantes. Et puis, la technique a parfois besoin d'espace, n'est-ce-pas ? 



prêts au décollage

Mais voyez cet escadron en V prêt en à découdre contre vent sans marée, voyez cette justesse dans les intervalles, cette aisance dans la figure, cette souplesse dans le maniement… la formation semble accordée électroniquement pourtant le chef d’orchestre lui est bien humain. On l’imagine composant avec le vent son ballet de haute volée. Le temps de poser sa baguette, le voilà chorégraphe.  À bien y regarder, on se dit que tout est facile, simple alors qu'au contraire tout est calculé  pour un pilotage et un vol réussis : la forme du cerf-volant, son poids, son centre, sa texture, la traction des fils et surtout, surtout la vitesse du vent et sa direction. C’est avec lui qu’il faut savoir composer. Internet nous renseigne sur bien des domaines et celui-ci trouve son écho dans des blogs plus ou moins techniques.




Mais il n'y a rien sur l'émotion, sur la poésie, sur la magie du moment, sur les sentiments qui se déchaînent... Jacques lui était comme un enfant. Les cerfs-volants sont un peu sa Madeleine de  Proust. D'ailleurs, nous en avons des petits, des plus grands qui ont volés au dessus des plages d'Arcachon, d'Hossegor ou de Narbonne.
J'ai omis de dire "achetés pour les enfants" mais rarement maniés par eux...
Est-il bon d'encourager le penchant de ce "Papy-Minou" ? Je l'ignore, je sais juste qu'il est heureux et qu'il nous donne à voir de bien jolis clichés.
Moi c'est l'instant de grâce qui me touche lorsque le cerf-volant fait de multiples volutes, lorsqu'il s'élève avec la force et l'élégance  d'un planeur. Voyez ces pieuvres géantes dont les couleurs rappellent étrangement celle des télétubbies. Je sais ma référence un peu datée,  mais elle est venue de suite à mes méninges et puis 20 ans c’est tout jeune, et puis il n’est question que de couleurs, flûte !
Voyez ce ban de sélènes prêt à s'enfoncer dans les eaux chaudes de la Méditerranée, ces baleines, ces ours blancs… ou ce petit ver tout vert aux petites pattes innombrables qui se tortille et se cambre au gré des vents…










On les dirait presque animé sortant tout droit des studios de Pixar  - c'est mieux comme référence, c'est d'actualité, d'autant que je peux le prouver :

Pub des Studios Pixar
Finalement mon Papy-photographe… il n'est rien qu'il fasse mieux que de prendre en photo un beau sujet. Celui-ci lui tenait vraiment à cœur, pensez il était absent l'an dernier au moment de sa programmation. Et puis, il fallait un regard aiguisé pour organiser toutes ces formes et ces couleurs et pour les présenter de façon à ce que cela nous ravisse.

Croyez moi, il était au paradis ce dimanche, mon gamin !






 
affiche officielle du rassemblement




[1]  Il n’y avait que mon amoureux et celui de Renée. Le troisième reprend des forces et se re-muscle bras et épaule afin de vite reprendre en main ces boitiers si chers à leur coeur … et au porte monnaie !!!!!