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samedi 18 juin 2022

CARTE POSTALE DE PROM'AUDE

J’aime assez l’idée de ce choix de titre. Mais il vous faudra quelques explications pour le comprendre… 

Bien, vous connaissez tous la foire de Paris, j’imagine ? Eh bien ! à Lézignan, nous avons Prom’Aude : Pas le même dimensionnement, c’est certain, mais une relative diversité de stands (payants comme à Paris) et dans un lieu partiellement protégé, en plein air, avec en arrière plan les monts de l’Alaric mais - et c'est là notre petit regret... les trop nombreuses éoliennes qui nous encerclent.

jeudi 30 août 2018

UN CERTAIN PREMIER DIMANCHE DE JUILLET

Deux mots en arrivant « c’était bien ! ». Jacques n’est pas ce qu’on pourrait appeler un expansif. Mais la gestuelle qui accompagnait cette courte phrase laissait deviner qu’il avait pris bien du plaisir. C’est donc la lippe joyeuse et d’un pas alerte qu’il rejoignait son bureau pour y lire ses cartes mémoires.
J’avoue avoir été étonnée ! Nous n’avions pas dans notre discothèque, un CD de Jean Jacques DEBOUT, ni même un de ses 45T.

mercredi 4 juillet 2018

LA GÉNÉROSITÉ DE L'IRLANDE !

GERRY CARTER
A côté de lui, j’ai souvent appris à regarder. Armé de son appareil photos, Jacques est curieux, heureux, rigoureux, généreux, aventureux, malicieux mais jamais vaniteux ; en somme, je crois qu’il est doté du « sixième sens » des artistes qui s’ignorent. C’est toujours intéressant, voire étonnant de le regarder faire, surtout quand celui-ci entre en action. 
Curieux ! C’est le moins qu’on puisse dire. Il a toujours un sujet à découvrir et quand je l’ai vu embrayer sa belle mécanique jeudi, j’ai tout de suite pensé que le projet allait avoir de bien jolis rebondissements.

lundi 24 juillet 2017

PASSÉ SOUS SILENCE...

Les Stentors
Ce fut comme un vertige de solitude. Tout à coup, silence dans la maison. Ils sont partis tous ces petits, nos petits et.... Leurs parents. Terminé les questions hautement philosophiques, techniques ou pratiques, les "Mamy, tu joues avec moi" les "on va à la rivière ou à la mer ?" où les "c'est papy" accusateurs (car oui, il n'est jamais le dernier à pratiquer le grand art de la farce).
Ils vont revenir, c'est dit, c'est calé ! Mais à présent, la perspective de cette attente nous paraît insupportable. Ça blues dur à la maison.

Brusquement, il me vient à l’esprit le retard pris sur certaines séries de photos. Le comble serait de passer sous silence le spectacle des STENTORS, lors du Festival de Gaujac. Quand même, un groupe de chanteurs de formation classique (oui, d’Opéra), ténors et barytons mêlés ! Un mélange de genre qui va au-delà de leurs voix  : de Radiaohead à Rossini, la palette est large.
Beaucoup d’humour… ça c’était pour la petite prime, modestes aussi, cool, des voix absolument sublimes, bref à eux seuls ils sont un éblouissement de joie, puissance 4 bien évidemment. Voilà un bon souvenir qui va nous remettre sur les rails.

Allons, montre moi vite les photos.
Sous le vieux cèdre, ils s’installent, aucune tension, souriants, prêts à répondre aux questions du public qui commente, qui parle, qui attend l’échange, qui se lance.
On pourrait être impressionné par leur parcours, leur succès, les disques de platine, les tournées magistrales, mais on est en mode décontraction ici : c’est l’effet Gaujac. Et puis, il y a cet humour collégial dont ils usent à bon escient, qui rapproche et crée le lien en toute simplicité.




Peu à peu le soir tombe, le repas s’achève, chacun se rassemble devant la scène sur laquelle quelques heures auparavant Vianney, Mathieu, Mowgli et Jean-Philippe (qui remplaçait ponctuellement Christian) mesuraient l'acoustique et s’accordaient avec la technique. Pensez, des voix pareilles n'ont guère besoin de superflu.
Ces timbres puissants vont créer l'enchantement et leur répertoire résonnera bien au-delà des derniers rangs. 
C'est heureux, car la cour de la jolie demeure de Gaujac est presque en « surbook ». Le vent lui-même s’est accordé une pause. 
Il est temps pour notre groupe d’entrer en scène.
Que le chant prenne toute la place… Assurément il va la prendre ! Que les lumières inondent cette scène… sûr, elle va poursuivre, ne rien lâcher ! Que le public applaudisse… Il l’a fait à tout rompre, à peine, ils étaient entrés ! Normal, ce sont LES STENTORS au programme, ce soir.


Difficile de les passer sous silence…



















PS. Si vous êtes fans, voici LE lien à suivre : LES STENTORS

samedi 1 juillet 2017

DIDIER

De son bureau, il appelle : 
- « Viens voir…» !
Pas une injonction, plutôt une invite comme il sait si bien le faire pour défendre sa cause.
Déjà la veille au soir, au retour du concert, il avait dit, avec une espèce d’ardeur dans les yeux : « Je me suis régalé en prenant ses photos, c’était amical et détendu du début à la fin ».
Clairement, il cherchait déjà à me convaincre… Sauf que l’Artiste, auteur, compositeur et interprète, est tellement connu, qu’il est bien inutile d'en dire un mot de plus. Il a sa page officielle sur le Web, un blog et surtout une discographie à faire damner tous les crooners du bassin méditerranéen et de partout ailleurs !
Bref, Didier Barbelivien n’a vraiment pas besoin que nous en rajoutions.  
Moi, j’attendais plutôt les photos de Ferrière Poussarou, et de cette journée d’exception, entre amis…

Mais là, nous sommes au Festival de Gaujac à Lézignan.
- « Viens voir… ». seconde invite plus insistante.
J’y vais… Et je découvre, en me penchant par-dessus son épaule, une photo É P O U S T O U F L A N T E - c'est bien une remarque à la Roberto Begnini, ça - de Didier Barbelivien.

Il faut bien l’avouer, il a de la prestance le Monsieur avec son regard qui explore un imaginaire uniquement connu de lui, le visage baigné d'une aura argentée et cette lumière bleutée qui vient s’éteindre sur le pupitre posé juste là, comme pour souligner la justesse du moment… c’est toute l’émotion d’une interprétation qui transparait ici. On est saisi par la dévotion portée par l'interprète à son art. Magie de la photo, miracle de l'instant ! 
Pourtant il n’y a là aucune intervention divine. Je connais trop bien le photographe. Il est fin observateur et sa sensibilité va toujours dénicher le détail, l’instant qui va le faire vibrer, lui et lui seul, promesse d’un cliché réussi.
De toute évidence, il n’a besoin de rien de plus pour gagner ma collaboration. Ce seul « indicateur » suffit à m’en convaincre.
J’en conviens la photo de spectacle ouvre des horizons bien plus vastes et plus libres qu’un cliché de paysage. Attention, ceci n’ôte en rien la part de complexité qui existe dans quelque prise de vue que ce soit. Celles-ci doivent répondre à des règles précises à ne transgresser que si elles sont comprises et assimilées… J’ai entendu cela mille fois de la part de ces artistes du boitier numérique qui gravitent autour de nous.
Si en spectacle, on ne prend pas la pose et c’est pléonasme de le dire, puisqu’il est question ici de spectacle vivant, il y a l'instant superbe où tout se campe subtilement pour satisfaire ces voyeurs de l'impossible. Entre attitude et lumière, obscurité et scénographie, chorégraphie et technique voire même aléas climatiques, le champ des possibles est alors immense. Il ne faudra pas faillir car la possibilité de refaire son cliché sera on ne peut plus réduite.

Revenons à notre sujet car nous y sommes sous le beau cèdre centenaire de Gaujac et avec Monsieur Didier Barbelivien tout sourire, naturel, accessible, se pliant volontiers au jeu des questions/réponses. Voilà les Elus, les Organisateurs du Festival. Voilà surtout le public, qui s’est déplacé malgré le temps incertain, alternant depuis deux jours soleil et averses. Voilà la grande scène face au château et les techniciens qui s’y affairent pour ce talent connu, reconnu et estimé du monde du spectacle, aimé de son public qui n’hésite pas à reprendre avec lui l’essentiel de son répertoire.













Oui, le voilà le spectacle vivant, celui qui nous sort du quotidien et de nos maisons, celui qui nous émeut, nous transporte, celui qu’on attend avec impatience parce qu’il a fait l’objet de réflexions approfondies et au final d’un choix, celui qui va nous rendre heureux, voilà le Chanteur…


Il est temps pour moi de vous laisser savourer ces instants dépourvus de toute tension, n’est ce pas que tout paraît facile pour l’artiste et ses musiciens ? N’est ce pas que le photographe semble avoir réellement pris du plaisir ? Rien sur ces clichés ne laisse apparaître la moindre confusion, la moindre hésitation… Alors laissez-moi vous chuchoter ceci :
- « c’est tout de même beaucoup de talent... ». 






Ce soir là, la magie a opéré et le puzzle s'est impeccablement organisé... chacun avait ici le sens du SPECTACLE.