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lundi 26 mars 2018

VIETNAM, NOUS REVIENDRONS !

LE TOURISME DE MASSE À LA MASSE

Il y a ceux qui aiment à se promener sac à dos et chaussures de marche, ceux qui aiment les contacts avec les autochtones, l’imprévu, les parcours parfois chaotiques en taxi brousse ou autres, déjeuner sur les marchés de quelques fruits, etc. pour découvrir à leur rythme une région, un pays.

samedi 1 juillet 2017

DIDIER

De son bureau, il appelle : 
- « Viens voir…» !
Pas une injonction, plutôt une invite comme il sait si bien le faire pour défendre sa cause.
Déjà la veille au soir, au retour du concert, il avait dit, avec une espèce d’ardeur dans les yeux : « Je me suis régalé en prenant ses photos, c’était amical et détendu du début à la fin ».
Clairement, il cherchait déjà à me convaincre… Sauf que l’Artiste, auteur, compositeur et interprète, est tellement connu, qu’il est bien inutile d'en dire un mot de plus. Il a sa page officielle sur le Web, un blog et surtout une discographie à faire damner tous les crooners du bassin méditerranéen et de partout ailleurs !
Bref, Didier Barbelivien n’a vraiment pas besoin que nous en rajoutions.  
Moi, j’attendais plutôt les photos de Ferrière Poussarou, et de cette journée d’exception, entre amis…

Mais là, nous sommes au Festival de Gaujac à Lézignan.
- « Viens voir… ». seconde invite plus insistante.
J’y vais… Et je découvre, en me penchant par-dessus son épaule, une photo É P O U S T O U F L A N T E - c'est bien une remarque à la Roberto Begnini, ça - de Didier Barbelivien.

Il faut bien l’avouer, il a de la prestance le Monsieur avec son regard qui explore un imaginaire uniquement connu de lui, le visage baigné d'une aura argentée et cette lumière bleutée qui vient s’éteindre sur le pupitre posé juste là, comme pour souligner la justesse du moment… c’est toute l’émotion d’une interprétation qui transparait ici. On est saisi par la dévotion portée par l'interprète à son art. Magie de la photo, miracle de l'instant ! 
Pourtant il n’y a là aucune intervention divine. Je connais trop bien le photographe. Il est fin observateur et sa sensibilité va toujours dénicher le détail, l’instant qui va le faire vibrer, lui et lui seul, promesse d’un cliché réussi.
De toute évidence, il n’a besoin de rien de plus pour gagner ma collaboration. Ce seul « indicateur » suffit à m’en convaincre.
J’en conviens la photo de spectacle ouvre des horizons bien plus vastes et plus libres qu’un cliché de paysage. Attention, ceci n’ôte en rien la part de complexité qui existe dans quelque prise de vue que ce soit. Celles-ci doivent répondre à des règles précises à ne transgresser que si elles sont comprises et assimilées… J’ai entendu cela mille fois de la part de ces artistes du boitier numérique qui gravitent autour de nous.
Si en spectacle, on ne prend pas la pose et c’est pléonasme de le dire, puisqu’il est question ici de spectacle vivant, il y a l'instant superbe où tout se campe subtilement pour satisfaire ces voyeurs de l'impossible. Entre attitude et lumière, obscurité et scénographie, chorégraphie et technique voire même aléas climatiques, le champ des possibles est alors immense. Il ne faudra pas faillir car la possibilité de refaire son cliché sera on ne peut plus réduite.

Revenons à notre sujet car nous y sommes sous le beau cèdre centenaire de Gaujac et avec Monsieur Didier Barbelivien tout sourire, naturel, accessible, se pliant volontiers au jeu des questions/réponses. Voilà les Elus, les Organisateurs du Festival. Voilà surtout le public, qui s’est déplacé malgré le temps incertain, alternant depuis deux jours soleil et averses. Voilà la grande scène face au château et les techniciens qui s’y affairent pour ce talent connu, reconnu et estimé du monde du spectacle, aimé de son public qui n’hésite pas à reprendre avec lui l’essentiel de son répertoire.













Oui, le voilà le spectacle vivant, celui qui nous sort du quotidien et de nos maisons, celui qui nous émeut, nous transporte, celui qu’on attend avec impatience parce qu’il a fait l’objet de réflexions approfondies et au final d’un choix, celui qui va nous rendre heureux, voilà le Chanteur…


Il est temps pour moi de vous laisser savourer ces instants dépourvus de toute tension, n’est ce pas que tout paraît facile pour l’artiste et ses musiciens ? N’est ce pas que le photographe semble avoir réellement pris du plaisir ? Rien sur ces clichés ne laisse apparaître la moindre confusion, la moindre hésitation… Alors laissez-moi vous chuchoter ceci :
- « c’est tout de même beaucoup de talent... ». 






Ce soir là, la magie a opéré et le puzzle s'est impeccablement organisé... chacun avait ici le sens du SPECTACLE.




















samedi 21 janvier 2017

SALVETAT PÉTILLANTE



Il en faut par ce temps de la pétillance.
Parce qu'il y a matière à s'engourdir. Le froid rougit les nez et les doigts et s'acharne même à vous les raidir (les doigts, j'entends, car à vrai dire, les nez sont eux bien trop humides pour ne pas s'orner d'une ou deux gouttelettes à leur extrémité).
Bref cette profusion de petits malaises et d'inconfort en mettrait plus d'un à mal. D'autres au contraire, vêtus comme des esquimaux, n'hésitent pas à affronter des températures largement négatives.
Inutile de vous en préciser la raison : l'appétence à la photo, à son environnement, à son caractère original, exceptionnel, inédit, galvanise plus que de raison. Mieux elle vaccine contre toute forme de renoncement. Rien ne peut arrêter les doux dingues de la focale.

C'est pourquoi, nos photographes (ils étaient deux) sont allés à Salvetat chercher la pétillance nécessaire pour affronter le mordant de l'hiver. Il paraît que c'est là qu'elle est mise en bouteille.
Moins 8 au thermomètre, Salvetat est une commune de montagne - dans le haut Languedoc. La neige et le gel fréquentent le lieu bien souvent en hiver... Alors le sud, le sud, on peut vous en parler.... Enfin voyez plutôt ce que donne la neige en bouteille.
Car l'hiver est bien présent là haut et le choc est électrique : la lumière méditerranéenne accuse et dégage comme une légère mélancolie. Parfois, Elle s'excuse de présenter un paysage nordique, parfois elle l'assume totalement en redéfinissant des contours qu'elle ourle d'argent, de brillance, de pétillance.....
Il n'est nullement question de renoncer à l'esthétique devant ce paradoxe. C'est une invite à regarder autrement des paysages qui se reconstruisent au gré des saisons.
Les photographes en profitent et proposent des cadrages, des méthodes, des angles différents. C'est précis, soigné, inattendu. Les images vont mettre l'accent sur cette diversité d'humeur, là gris doré, plus loin ocre argenté ou cristal transparent...








Le monde où l'on habite est plein de surprise : qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, il soigne son apparence, ses couleurs, ses mutations.
L'image va simplement souligner cette histoire, cette effervescence de tous les instants parfois teintée d'humour, parfois très poétique.
Les voilà nos bulles de pétillantes images. Il n'y a rien à changer. C'est la nature, elle reste indomptée. Elles gardent la saveur d'une grande liberté de vie.

Qu'ils nous en donnent encore - nos photographes[1]… de la chaleur du Sud en hiver. C'est si rassurant de constater qu'il suffit d'ouvrir les yeux pour trouver de vrais petits bonheurs au travers d'une nature généreuse, préservée et qui sait prendre le temps pour nous éblouir.



SALVETAT





Ma préférée






[1] Car oui, elle avait un joli nom son guide..,. Laurence si bienveillante et chaleureuse. Un grand merci pour cette jolie promenade

lundi 5 décembre 2016

PANAME

Jacques, plutôt que de prendre des coups de vieux au fur et à mesure qu'il avance en âge, préfère prendre... des photos coup de génie ou coup de chance.
C'est sa force d'expression. Il peut "répéter" ses prises de vue plusieurs jours de suite sous des angles différents pour extraire une image qui va le satisfaire.

Pensez donc quel bonheur il éprouve lorsque nous remontons quelques jours à Paris !
Un décor majestueux, académique ou singulier, s'offre à lui. En fonction des saisons, il sait comment lui rendre hommage, non sans une pointe d'humour parfois.
Bien vous savez l'essentiel, passons aux détails : nous sommes fin novembre début décembre, le froid est sec dans la Capitale, le soleil souligne la pollution en matinée mais fort heureusement, en début d'après midi, les choses s'arrangent et la luminosité raconte aux imaginatifs des milliers de belles histoires.

Ligne aérienne du métro, vers Bercy
Et qui est ce qui les écoute ? C'est Jacquot, le roi de la photo.
Pour ne pas être en reste, il en raconte aussi. Il dessine les personnages, les décors et assure les mises en scène de jour comme de nuit et voyez comme c'est plutôt réussi.
On passe ainsi d'un Paris automnal presque désert à un Paris bling bling, chatoyant et psychédélique, non sans une incartade par la série fleuve ensorcelante, incontournable et surtout fort intelligente de par l'utilisation de l'espace.

Passerelle DEBILLY, construite pour l'exposition universelle de 1900

la BNF (13e)

Perspectives

Livre ouvert sur la forêt landaise, si chère à Mitterand

Jeu d'angles et de lignes

La Passerelle SIMONE DE BEAUVOIR, qui enjambe la Seine, vous conduit directement à la BNF

le Fleuve et sa vie

So romantic


Vous ne trouvez pas qu'il y a dans cette nouvelle série de clichés, comme une fatalité de l'environnement.
On est bien à Paris-Paname, le Paris des lumières, le Paris romantique et charmant, bref le Paris qu'on souhaite à tous, celui qui nous laisse cette impression d'être sous influence.

Paris by night

C'est elle, la Tour Eiffel

Les Invalides, une vue particulière, de derrière

L'obélisque s'offre la grande roue



De la circulation ? Où ça ?

La Pyramide du Louvre



Arcade, face au Louvre

Bouche de Metro

La Comédie Française


Quelle emprise.... 
Ah ! Paname si tu pouvais n'être que cela !