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lundi 5 décembre 2016

PANAME

Jacques, plutôt que de prendre des coups de vieux au fur et à mesure qu'il avance en âge, préfère prendre... des photos coup de génie ou coup de chance.
C'est sa force d'expression. Il peut "répéter" ses prises de vue plusieurs jours de suite sous des angles différents pour extraire une image qui va le satisfaire.

Pensez donc quel bonheur il éprouve lorsque nous remontons quelques jours à Paris !
Un décor majestueux, académique ou singulier, s'offre à lui. En fonction des saisons, il sait comment lui rendre hommage, non sans une pointe d'humour parfois.
Bien vous savez l'essentiel, passons aux détails : nous sommes fin novembre début décembre, le froid est sec dans la Capitale, le soleil souligne la pollution en matinée mais fort heureusement, en début d'après midi, les choses s'arrangent et la luminosité raconte aux imaginatifs des milliers de belles histoires.

Ligne aérienne du métro, vers Bercy
Et qui est ce qui les écoute ? C'est Jacquot, le roi de la photo.
Pour ne pas être en reste, il en raconte aussi. Il dessine les personnages, les décors et assure les mises en scène de jour comme de nuit et voyez comme c'est plutôt réussi.
On passe ainsi d'un Paris automnal presque désert à un Paris bling bling, chatoyant et psychédélique, non sans une incartade par la série fleuve ensorcelante, incontournable et surtout fort intelligente de par l'utilisation de l'espace.

Passerelle DEBILLY, construite pour l'exposition universelle de 1900

la BNF (13e)

Perspectives

Livre ouvert sur la forêt landaise, si chère à Mitterand

Jeu d'angles et de lignes

La Passerelle SIMONE DE BEAUVOIR, qui enjambe la Seine, vous conduit directement à la BNF

le Fleuve et sa vie

So romantic


Vous ne trouvez pas qu'il y a dans cette nouvelle série de clichés, comme une fatalité de l'environnement.
On est bien à Paris-Paname, le Paris des lumières, le Paris romantique et charmant, bref le Paris qu'on souhaite à tous, celui qui nous laisse cette impression d'être sous influence.

Paris by night

C'est elle, la Tour Eiffel

Les Invalides, une vue particulière, de derrière

L'obélisque s'offre la grande roue



De la circulation ? Où ça ?

La Pyramide du Louvre



Arcade, face au Louvre

Bouche de Metro

La Comédie Française


Quelle emprise.... 
Ah ! Paname si tu pouvais n'être que cela !

dimanche 6 novembre 2016

ANONYMES

Le carnaval permet tout dans l’anonymat le plus complet. Derrière masques et costumes, on oublie les préjugés. C’est juste de la joie et de la bonne humeur, loin du quotidien.

Qu’il soit d’ici ou d’ailleurs, c’est un temps délicieusement tourné vers le... Mensonge.
Ah, non c’est un peut court jeune fille !!!
Vous oubliez tout le temps passé à réfléchir à cette sympathique mystification justement…
Quel costume ? Homme, femme ? Quel masque ? Quels détails, quelles broderies… et puis tout le temps à le concevoir ce costume, à le réaliser. Car le carnaval, c’est avant tout un état d’esprit et les préparatifs font partie du processus de la fête. Le stress, le bon stress vous anime à mesure que les déambulations approchent. Ha ! Le carnaval, c’est trop génial !

En Lorraine (c’est chez moi ! cocorico), c’est l’inspiration Venise qui règne sur les remparts Vauban depuis quelques années.
Vous nous accompagnez ? Où ? Mais à Longwy. J’ai une grande sœur trop gentille là-bas qui nous dorlote toujours.

Alors, garçon ou fille ?

jolis yeux

En mars, on sent l’esprit du carnaval sourdre de partout, à Venise, à Rio, à Limoux, à Nice, comme à Lille et ailleurs.
Mais dans la cité longovicienne, la féérie vénitienne s'impose comme une évidence : le décor vous y invite naturellement, la ville    et ses remparts fortifiés, la place Darche, la Porte de France.
Il n’y a peut être plus de sidérurgie mais l’endroit est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Waouh ! ça en impose.
On plonge dans le XVIIIe siècle, c’est la Commedia de l’Arte, Goldoni et tous les autres. Tout y est « Bauta », masques d’Arlequin, « Moretta », longues robes  brodées, ornées de bijoux, multicolores, plumes et perles, éventails, capes, petits paniers dans lesquels on aperçoit parfois même… des chatons.
Ça déambule, ça pose, c’est silencieux, ça rit, ça sourit et ça ricane sous cape parfois, mais sans méchanceté, juste pour parfaire cette ambiance surannée, toute singulière, toute magique, parfaite pour quelques beaux clichés.

de la créativité nait la singularité



magie du costume, magie du masque, tout est permis

finesse du détail

Ne pensez pas qu’ils s’agissent d’amateurs, non, non ! Ces carnavaleux là, longoviciens d’origine, ont les plus grandes qualifications, des références absolues, des distinctions obtenues lors de différents festivals en Vénétie. 






D’ailleurs ils sont invités régulièrement dans la Cité des Doges. Ils proposent des costumes à chaque fois renouvelés. Que voulez-vous, c'est leur passion, comme Jacques est dévoré par la photo.
Eux, c’est la beauté d’un moment, de quelques jours de rêve destinés aussi à valider tout le travail accompli en amont.
Lui, c’est justement la beauté de ce moment qu’il veut saisir pour transcrire toute cette émotion, toute cette joie qui émane d’une fête qui signe (en principe) l’arrivée du printemps.
Savez-vous que la fête à peine terminée, ces artistes de l’aiguille, de la broderie, du siècle des lumières pensent déjà à leurs prochains costumes.
Tout sera mis en œuvre pour imaginer et créer des personnages encore plus énigmatiques, plus magiques,  plus éblouissants pour le plus grand plaisir des lorrains, de mon photographe de mari, et de bien d’autres…

On prend date pour le prochain ?







Crédit photos : Jacques Montereau

mercredi 20 juillet 2016

DEBRANCHE ?

La technique au spectacle de Francis Huster
Non, ne débranche pas tout de suite... Il faudrait un dernier coup de projecteur sur toute l'équipe technique. C'est important. On les voyait à peine, mais il ne faut pas oublier que sans eux, nous n'aurions pas eu tous ces beaux spectacles au Château de Gaujac. 

Ils ont fait un travail remarquable. Et l'oeil sur tout avec cela, parce qu'ils avaient un objectif CLAIR : ce devait être parfait pour le public, mais aussi pour chacun des artistes accueillis, par respect pour eux.



Festival de Gaujac - LÉZIGNAN CORBIÈRES






Et cet oeil-là est passé sur tout, partout, avec professionnalisme, attention, flegme et patience :
  • La sécurité (la nôtre et celles des artistes sur scène), 
  • la sonorisation et les lumières (ça va de soi ! dirait Brassens), 
  • la gestion du matériel, son entretien (Hé oui ! tous les jours, ils ont déballé, remballé et rangé l'ensemble des cables, prises, micros, tables de mixage, spots, projecteurs...),
  • les exigences des artistes en termes de mise en place, de scénographie, de décors, de balances,
  • la gestion des impondérables (oui, ce sont des "Mac Gaver" du plateau), 
  • et la liste est sans doute encore longue, mais ils m'excuseront de ne pas tout connaître de leurs fiches métiers.




Scène du Château de Gaujac







Mais aujourd'hui, dédicace spéciale à ceux qui travaillent dans l'ombre des artistes, avant, après et pendant. Respect pour les artistes du "projo", du micro et des platines ou des planches. 


Les avez-vous vus ? Non. Les connaissez-vous ? Non.
Et bien, ils s'appellent Berni, Guy, Pierre, Fred, Mayson et Michel. Ce sont des virtuoses du son, de la lumière et du plateau et il faut le dire : ILS ONT FAIT DU BON BOULOT

Oui, BRAVO Messieurs, VOUS AVEZ ASSURÉ.