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lundi 23 août 2021

FLAMBOYANT ET EXPLOSIF, C'EST AINSI AVEC LES ENFANTS DU PAYS !


Une bien jolie surprise dans la cour de l’Espace GIBERT, ce jeudi 19 Août, voire même une surprise à tiroir.

Si je vous dis 2004 la Star Ac’… 

Ça ne vous dit rien ou si peu ! Rassurez-vous, je suis comme vous. J’avoue bien franchement que je ne suivais qu’épisodiquement cette émission. Mais il semble bien que GAUTHIER ROUBICHOU (c’est de lui dont il s’agit) commençait son parcours artistique dans cette émission de télé-réalité où rien que la sélection semblait pour le moins exigeante.

mardi 6 octobre 2020

DE TRENET À RENAUD, TOUT UN POÈME !

A qui appartient cette main ? Certes ni à l’un, ni à l’autre et pourtant. Les textes interprétés par ces artistes juste connus dans la région et au delà… sont bien des couplets immortalisés par Charles TRENET et RENAUD.

Ne prenez pas cet air abasourdi… Ces deux là n’ont rien d’incompatible… Deux poètes ourlant leur texte avec précision, dans des styles certes différents, mais qui nous livrent ainsi des moments de  vie tout en pudeur, avec flamme et rythmiques subtilement accrocheuses.

lundi 26 mars 2018

VIETNAM, NOUS REVIENDRONS !

LE TOURISME DE MASSE À LA MASSE

Il y a ceux qui aiment à se promener sac à dos et chaussures de marche, ceux qui aiment les contacts avec les autochtones, l’imprévu, les parcours parfois chaotiques en taxi brousse ou autres, déjeuner sur les marchés de quelques fruits, etc. pour découvrir à leur rythme une région, un pays.

samedi 1 juillet 2017

DIDIER

De son bureau, il appelle : 
- « Viens voir…» !
Pas une injonction, plutôt une invite comme il sait si bien le faire pour défendre sa cause.
Déjà la veille au soir, au retour du concert, il avait dit, avec une espèce d’ardeur dans les yeux : « Je me suis régalé en prenant ses photos, c’était amical et détendu du début à la fin ».
Clairement, il cherchait déjà à me convaincre… Sauf que l’Artiste, auteur, compositeur et interprète, est tellement connu, qu’il est bien inutile d'en dire un mot de plus. Il a sa page officielle sur le Web, un blog et surtout une discographie à faire damner tous les crooners du bassin méditerranéen et de partout ailleurs !
Bref, Didier Barbelivien n’a vraiment pas besoin que nous en rajoutions.  
Moi, j’attendais plutôt les photos de Ferrière Poussarou, et de cette journée d’exception, entre amis…

Mais là, nous sommes au Festival de Gaujac à Lézignan.
- « Viens voir… ». seconde invite plus insistante.
J’y vais… Et je découvre, en me penchant par-dessus son épaule, une photo É P O U S T O U F L A N T E - c'est bien une remarque à la Roberto Begnini, ça - de Didier Barbelivien.

Il faut bien l’avouer, il a de la prestance le Monsieur avec son regard qui explore un imaginaire uniquement connu de lui, le visage baigné d'une aura argentée et cette lumière bleutée qui vient s’éteindre sur le pupitre posé juste là, comme pour souligner la justesse du moment… c’est toute l’émotion d’une interprétation qui transparait ici. On est saisi par la dévotion portée par l'interprète à son art. Magie de la photo, miracle de l'instant ! 
Pourtant il n’y a là aucune intervention divine. Je connais trop bien le photographe. Il est fin observateur et sa sensibilité va toujours dénicher le détail, l’instant qui va le faire vibrer, lui et lui seul, promesse d’un cliché réussi.
De toute évidence, il n’a besoin de rien de plus pour gagner ma collaboration. Ce seul « indicateur » suffit à m’en convaincre.
J’en conviens la photo de spectacle ouvre des horizons bien plus vastes et plus libres qu’un cliché de paysage. Attention, ceci n’ôte en rien la part de complexité qui existe dans quelque prise de vue que ce soit. Celles-ci doivent répondre à des règles précises à ne transgresser que si elles sont comprises et assimilées… J’ai entendu cela mille fois de la part de ces artistes du boitier numérique qui gravitent autour de nous.
Si en spectacle, on ne prend pas la pose et c’est pléonasme de le dire, puisqu’il est question ici de spectacle vivant, il y a l'instant superbe où tout se campe subtilement pour satisfaire ces voyeurs de l'impossible. Entre attitude et lumière, obscurité et scénographie, chorégraphie et technique voire même aléas climatiques, le champ des possibles est alors immense. Il ne faudra pas faillir car la possibilité de refaire son cliché sera on ne peut plus réduite.

Revenons à notre sujet car nous y sommes sous le beau cèdre centenaire de Gaujac et avec Monsieur Didier Barbelivien tout sourire, naturel, accessible, se pliant volontiers au jeu des questions/réponses. Voilà les Elus, les Organisateurs du Festival. Voilà surtout le public, qui s’est déplacé malgré le temps incertain, alternant depuis deux jours soleil et averses. Voilà la grande scène face au château et les techniciens qui s’y affairent pour ce talent connu, reconnu et estimé du monde du spectacle, aimé de son public qui n’hésite pas à reprendre avec lui l’essentiel de son répertoire.













Oui, le voilà le spectacle vivant, celui qui nous sort du quotidien et de nos maisons, celui qui nous émeut, nous transporte, celui qu’on attend avec impatience parce qu’il a fait l’objet de réflexions approfondies et au final d’un choix, celui qui va nous rendre heureux, voilà le Chanteur…


Il est temps pour moi de vous laisser savourer ces instants dépourvus de toute tension, n’est ce pas que tout paraît facile pour l’artiste et ses musiciens ? N’est ce pas que le photographe semble avoir réellement pris du plaisir ? Rien sur ces clichés ne laisse apparaître la moindre confusion, la moindre hésitation… Alors laissez-moi vous chuchoter ceci :
- « c’est tout de même beaucoup de talent... ». 






Ce soir là, la magie a opéré et le puzzle s'est impeccablement organisé... chacun avait ici le sens du SPECTACLE.




















samedi 21 janvier 2017

SALVETAT PÉTILLANTE



Il en faut par ce temps de la pétillance.
Parce qu'il y a matière à s'engourdir. Le froid rougit les nez et les doigts et s'acharne même à vous les raidir (les doigts, j'entends, car à vrai dire, les nez sont eux bien trop humides pour ne pas s'orner d'une ou deux gouttelettes à leur extrémité).
Bref cette profusion de petits malaises et d'inconfort en mettrait plus d'un à mal. D'autres au contraire, vêtus comme des esquimaux, n'hésitent pas à affronter des températures largement négatives.
Inutile de vous en préciser la raison : l'appétence à la photo, à son environnement, à son caractère original, exceptionnel, inédit, galvanise plus que de raison. Mieux elle vaccine contre toute forme de renoncement. Rien ne peut arrêter les doux dingues de la focale.

C'est pourquoi, nos photographes (ils étaient deux) sont allés à Salvetat chercher la pétillance nécessaire pour affronter le mordant de l'hiver. Il paraît que c'est là qu'elle est mise en bouteille.
Moins 8 au thermomètre, Salvetat est une commune de montagne - dans le haut Languedoc. La neige et le gel fréquentent le lieu bien souvent en hiver... Alors le sud, le sud, on peut vous en parler.... Enfin voyez plutôt ce que donne la neige en bouteille.
Car l'hiver est bien présent là haut et le choc est électrique : la lumière méditerranéenne accuse et dégage comme une légère mélancolie. Parfois, Elle s'excuse de présenter un paysage nordique, parfois elle l'assume totalement en redéfinissant des contours qu'elle ourle d'argent, de brillance, de pétillance.....
Il n'est nullement question de renoncer à l'esthétique devant ce paradoxe. C'est une invite à regarder autrement des paysages qui se reconstruisent au gré des saisons.
Les photographes en profitent et proposent des cadrages, des méthodes, des angles différents. C'est précis, soigné, inattendu. Les images vont mettre l'accent sur cette diversité d'humeur, là gris doré, plus loin ocre argenté ou cristal transparent...








Le monde où l'on habite est plein de surprise : qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, il soigne son apparence, ses couleurs, ses mutations.
L'image va simplement souligner cette histoire, cette effervescence de tous les instants parfois teintée d'humour, parfois très poétique.
Les voilà nos bulles de pétillantes images. Il n'y a rien à changer. C'est la nature, elle reste indomptée. Elles gardent la saveur d'une grande liberté de vie.

Qu'ils nous en donnent encore - nos photographes[1]… de la chaleur du Sud en hiver. C'est si rassurant de constater qu'il suffit d'ouvrir les yeux pour trouver de vrais petits bonheurs au travers d'une nature généreuse, préservée et qui sait prendre le temps pour nous éblouir.



SALVETAT





Ma préférée






[1] Car oui, elle avait un joli nom son guide..,. Laurence si bienveillante et chaleureuse. Un grand merci pour cette jolie promenade

lundi 9 janvier 2017

ÉMULATION ARTISTIQUE

Celle-ci n'est pas de Jacques et réalisée avec mon iPhone...
Il m’a dit : « Tu pourrais faire un article sur l’argentique ? »
-       « Sur l’argentique ? à l’heure du clic numérique intergalactique ! »
Bref, j’étais sceptique, mais l’esthétique, la pureté, la simplicité, le charme des photos qu’il me montrait, ont eu raison de mon tic.
(Bon, rien de dramatique… une vieille habitude de gosse avec Patrick, mon frère. Nous en avons joué des mots en famille, à mourir de rire[1]).

Tentons une approche systémique de ce procédé au rendu « magique » :
C’est classique, évoquer l’argentique c’est penser aux magnifiques Robert Doisneau, Robert Capa, Willy Ronis, etc.
On pense noir et blanc, harmonie d’une scène, d’une pause, regard énigmatique de star, photo jaunie, vieillie mais souvenir unique, on pense à la chambre noire, on pense pellicules (Mon Geek photographique - Jacques - les stockait dans le réfrigérateur - compartiment « beurre »), on pense, on pense... parfois nostalgique. 
C'est vrai, le côté tragique de l'argentique rend mélancolique  La technique fut qualifiée d'archaïque...  d'où les milliers d’emplois sacrifiés chez Kodak ou ailleurs.
Ça va trop vite, la vie essaime son lot de scènes dramatiques !
- "Bravo le numérique, pas très héroïque de ta part !" 
Stop ! Nous sommes en début d’année. L'occasion unique d’être dans une dynamique extatique et je commente du catastrophique…
Reprenons, l’argentique...
Quand j'y pense "archaïque"... alors qu'avec cette technique photographique, on entre dans une visée stratégique.
La pellicule de 24 ou 36 pauses bien en place dans son compartiment favorise le dépassement de soi. Car oui, Il faut garder à l’esprit le côté « rustique » de la méthode avec très peu de possibilités de retouche.
Aussi, il vous faudra repousser la pression, prendre votre temps, respirer profondément et modérer vos ardeurs. On oublie le clic intempestif ou bien il faudra mettre dans vos poches des dizaines de rouleaux et des dizaines de « briques ».
N’allons pas jusqu’à dire que l’argentique n’est pas très économique, ni très pratique, car comme le numérique, l’argentique c’est avant tout un œil, un imaginaire, une observation, beaucoup d’attention, de la poésie et de la chance et clic, l’argentique est homérique, électrique, magnétique, unique.
Et puis qui n’est pas nostalgique de la petite lumière rouge, de cet instant idiopathique où le révélateur dessine les premiers contours de votre sujet ? Là c’est fantastique, déçu ou euphorique, la pince magique sortira l’épreuve de l’eau et l’emmènera jusqu’au fil statique.
Oui, mais il y a un hic… les produits sont chimiques, rien de très écologique dans cette pratique.
Ne soyons pas si catégorique, la physique quantique, classique, mécanique et tutti quanti sauront résoudre ces problématiques. Je fais confiance aux scientifiques.

Je vous propose maintenant une petite approche ergonomique. Les fanatiques vous diront : « argentique ou numérique, mais tout diffère ». Que nenni, pour moi l'analogie des boitiers et des objectifs est évidente. Quant aux gestes et aux postures, ils sont  identiques pour réussir un bon cliché photographique puisque - c’est logique - l’esthétique prime,  comme l’épique, l’atypique, l’excentrique, l’endémique.

Alors, pourquoi la photo est à ce point dichotomique ?  D’un côté, les nostalgiques de l’argentique et de l’autre les mystiques du numérique, auxquels s’ajoutent encore bien des polémiques. 
Pour l'ÉMULATION ARTISTIQUE et c'est bien sympathique.

Véridique, la photo c’est trop magique, qu’elle soit argentique ou numérique, elle témoigne, elle se nourrit de l’appétit frénétique de la vie.
Aujourd’hui c’est ARGENTIQUE mais demain nous reviendrons au NUMÉRIQUE.
Voilà mon pied de nez comique pour rabibocher les derniers sceptiques.

J'aurais pu signer Dominique, mais je suis pudique. 

Bonne année 2017 à toutes et tous, avec ou sans vos appareils photographiques

Rendez-vous à l'Espace GIBERT de Lézignan-Corbières pour de jolis clichés argentiques. Vous y retrouverez entre autres ceux de Gérard Cramblain (chargé de la mémoire Lézignanaise) adhérent du Club photos de Canet.




[1] Ménélas, hélas je suis lasse de lacer mes lacets délacés