Affichage des articles dont le libellé est festival de Gaujac. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est festival de Gaujac. Afficher tous les articles

jeudi 30 août 2018

UN CERTAIN PREMIER DIMANCHE DE JUILLET

Deux mots en arrivant « c’était bien ! ». Jacques n’est pas ce qu’on pourrait appeler un expansif. Mais la gestuelle qui accompagnait cette courte phrase laissait deviner qu’il avait pris bien du plaisir. C’est donc la lippe joyeuse et d’un pas alerte qu’il rejoignait son bureau pour y lire ses cartes mémoires.
J’avoue avoir été étonnée ! Nous n’avions pas dans notre discothèque, un CD de Jean Jacques DEBOUT, ni même un de ses 45T.

mardi 31 juillet 2018

13, UN CHIFFRE PORTE BONHEUR

Vous savez ce qui nous réunit ? le 13.
Le monde est petit, de Lézignan au treizième arrondissement de Paris : un pas, à peine 800 kms, autant dire rien pour qui chausse ses bottes de 7 lieues.
Car FANNY COTTENÇON habite là bas, dans le treizième. Un arrondissement que l’on connaît bien. Un arrondissement où Jacques et moi, nous nous sommes mariés après de longues, très longues années de vie commune, un arrondissement populaire et vivant, où se côtoie toutes les nations avec une présence sans doute plus marquée de l'Asie avec son "quartier chinois"... 

dimanche 1 juillet 2018

UN DÉBUT PROMETTEUR

L'été 2018 est un drôle d'été. Le soleil a été si rare durant le printemps qu'on a peine à croire qu'il est là. On garde le souvenir des matins gris et des chats se passant la patte par dessus leurs oreilles, annonce d'ondées sévères et durables. On se décourage, on se plaint et puis tout à coup on avoisine les 30 degrés et on se rue sur des tenues plus légères. On range les pulls, incongrus fin juin, pour leur préférer des tenues claires et légères. Oui ! En voilà une arrivée bien singulière pour un été… Allez encore un peu de courage, dans quelques jours ce seront les vacances !

lundi 24 juillet 2017

PASSÉ SOUS SILENCE...

Les Stentors
Ce fut comme un vertige de solitude. Tout à coup, silence dans la maison. Ils sont partis tous ces petits, nos petits et.... Leurs parents. Terminé les questions hautement philosophiques, techniques ou pratiques, les "Mamy, tu joues avec moi" les "on va à la rivière ou à la mer ?" où les "c'est papy" accusateurs (car oui, il n'est jamais le dernier à pratiquer le grand art de la farce).
Ils vont revenir, c'est dit, c'est calé ! Mais à présent, la perspective de cette attente nous paraît insupportable. Ça blues dur à la maison.

Brusquement, il me vient à l’esprit le retard pris sur certaines séries de photos. Le comble serait de passer sous silence le spectacle des STENTORS, lors du Festival de Gaujac. Quand même, un groupe de chanteurs de formation classique (oui, d’Opéra), ténors et barytons mêlés ! Un mélange de genre qui va au-delà de leurs voix  : de Radiaohead à Rossini, la palette est large.
Beaucoup d’humour… ça c’était pour la petite prime, modestes aussi, cool, des voix absolument sublimes, bref à eux seuls ils sont un éblouissement de joie, puissance 4 bien évidemment. Voilà un bon souvenir qui va nous remettre sur les rails.

Allons, montre moi vite les photos.
Sous le vieux cèdre, ils s’installent, aucune tension, souriants, prêts à répondre aux questions du public qui commente, qui parle, qui attend l’échange, qui se lance.
On pourrait être impressionné par leur parcours, leur succès, les disques de platine, les tournées magistrales, mais on est en mode décontraction ici : c’est l’effet Gaujac. Et puis, il y a cet humour collégial dont ils usent à bon escient, qui rapproche et crée le lien en toute simplicité.




Peu à peu le soir tombe, le repas s’achève, chacun se rassemble devant la scène sur laquelle quelques heures auparavant Vianney, Mathieu, Mowgli et Jean-Philippe (qui remplaçait ponctuellement Christian) mesuraient l'acoustique et s’accordaient avec la technique. Pensez, des voix pareilles n'ont guère besoin de superflu.
Ces timbres puissants vont créer l'enchantement et leur répertoire résonnera bien au-delà des derniers rangs. 
C'est heureux, car la cour de la jolie demeure de Gaujac est presque en « surbook ». Le vent lui-même s’est accordé une pause. 
Il est temps pour notre groupe d’entrer en scène.
Que le chant prenne toute la place… Assurément il va la prendre ! Que les lumières inondent cette scène… sûr, elle va poursuivre, ne rien lâcher ! Que le public applaudisse… Il l’a fait à tout rompre, à peine, ils étaient entrés ! Normal, ce sont LES STENTORS au programme, ce soir.


Difficile de les passer sous silence…



















PS. Si vous êtes fans, voici LE lien à suivre : LES STENTORS

samedi 15 juillet 2017

ET QUE ÇA SAUTE !

LA VALEUR N'ATTEND PAS LE NOMBRE DES ANNÉES
Pour la dernière soirée du Festival de Gaujac, le corps était mis en valeur dans un vocabulaire on ne peut plus acrobatique. 
Les images chorégraphiques (voilà bien un lapsus révélateur… je voulais évoquer le reportage photographique) en disent long sur la valeur des artistes : d'abord une déferlante de jeunes artistes, issus de l’École de Gymnastique de Béziers, suivie d'une troupe baignant depuis toujours dans la grande tradition du cirque.
Certains êtres prennent de la hauteur comme d’autres prennent des coups de vieux… avec les jeunes gymnastes de Béziers tout est dit, ça s’enchaine avec précision : Les élans dynamiques succèdent aux figures inattendues avec une ampleur du mouvement incroyable. C’est certain, il y a eu du travail. Une jolie démonstration de leur compétence. L’utilisation de l’espace est exemplaire et les torsions du corps, les sauts ramassés, les rebonds, les chutes en arrière expriment clairement leur volonté de capter l’attention. Il en fallait des compétences pour fixer l’attention d’un parterre de gens qui dînent… Pourtant ils ont été nombreux à frémir pour eux, à les admirer, les applaudir, à transpirer même bien plus qu’eux à l’idée qu’ils puissent se faire du mal... Mais rien de cela ne s’est passé : ils sont physiquement et mentalement surdoués. On les aurait crus parfois en apesanteur que c’en était stupéfiant ! Peur, eux ? jamais.

Puis d’autres sont venus… 

F. ZAVATTA
Frank Zavatta, fils du grand Achille, jongleur émérite et acrobate sur rouleaux (les gens du "milieu" disent du rola-rola) bien connu dans le monde du cirque qui force le respect par sa dextérité et sa présence sur scène. Rien qu’à l’évocation du nom, Jacques oscillait entre impatience et émotion de rencontrer le fils de… Car oui, il a bien connu le père. C’est même a son contact qu’il attrapait le fameux virus du cirque. Un virus dont on ne se remet pas vraiment ! Heureusement, la contamination ne s’est faite que par le côté « voyeur-passeur d’émotion ». Ce fils – Frank – n’a pas démérité. Il réussit à donner une actualité étonnante à son jeu de jonglage et créer une véritable esthétique autour de ses acrobaties, de par l’aisance avec laquelle elles sont exécutées.

Il n'en faudrait guère plus pour que mon photographe rechute... Si le virus reprend vigueur, il va écumer toute l'Occitanie, en quête des plus beaux chapiteaux.
Tous les numéros qui se succèdent maintenant ont ce dénominateur commun… Pourtant à Gaujac, la thématique retenue était bien « soirée cabaret ». On nous aurait menti ! 
À peine, puisque c'est une soirée de gala et que chaque numéro a son identité, sa raison d'être afin de créer le Spectacle. Ça ressemble à une belle composition florale, mais quelque chose de complètement  inattendu :
Voici la belle acrobate qui tournoie sur son cerceau, tout de blanc vêtue et pointes de pieds tendues. Voulez-vous des chiens coquins mais malins, voulez-vous des équilibristes, et pourquoi pas une chanteuse aux cheveux rouges ou peut-être un joli feu d'artifice ? 

Choisissez et composez, mais surtout appréciez les gestes et les postures saisis au centième de seconde, presque à la volée pour créer ce bel album photos signé Jacques Montereau.

SOUCOUPE VOLANTE OU OVNI ?

L'ÉCOLE DE GYMNASTIQUE DE BÉZIERS... Ne changez rien























NOUS DÉCROCHE T'ELLE LA LUNE ?























Il va nous falloir attendre un an avant le prochain rendez-vous de Gaujac.