Affichage des articles dont le libellé est trompette. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est trompette. Afficher tous les articles

mercredi 8 novembre 2017

J COMME JAZZ, J COMME JACQUES

de G à D : Pascal Pezot (sax ténor), Georges Torsiello (sax Alto) et Yves Moffre (Sax Baryton)
Et J comme jouissif à l’écoute de ce CD qui diffuse des standards que très vite je fredonne en visionnant les clichés de mon photographe. 
Mon esprit n’en fait qu’à sa tête, il vagabonde sur les notes d’ « I want to be happy » et me voilà à Broadway au siècle dernier devant l’affiche de Non, Non Nanette. J’adore !
Mais je m’égare… C’est que je l’aime ce jazz là, celui des années Cole Porter, Benny Goodman, celui du Grand Duke, celui chanté par les plus grands (d’Ella Fitzgerald, dont les trois octaves nous font encore frissonner à Billy Holiday, Sinatra, Louis Armstrong et tous les autres)
Ces photos mettent en joie, ça rutile, ça swingue et ça détend, c’est joli, ça jaillit en couleurs et en noir et blanc, c’est Jazz tout simplement et c'est Jacques viscéralement.
Oui, si le sujet le passionne, il s'y dévoue totalement. Il en oublierait presque le dormir et moi-même, j'ai omis l'essentiel... enfin presque !
Soyons donc un tantinet pragmatique : il faut que je vous dise qu’il s’agit du Festival Jazz de Conilhac et que le Big Band qui nous délivre ces belles images au travers de l’objectif de Jacques c’est «West Coast». Ils font de la vraie bonne musique... Il fallait d'ailleurs entendre la force des applaudissements... Un tonnerre.


Ne sont ils pas radieux ces 13 musiciens ! 
Leurs notes paraissent encore jalonner chacune des photos, elles les accompagnent, comme elles balançaient les corps et les cœurs au moment du concert. 
Leur enthousiasme nous mène droit en plein centre de Broadway et Jacques - avec sa vision toute poétique des interprètes, des instruments, de la musique et du lieu - sublime ce moment musical et délicieux.

Des choses à ajouter ? Certes pas, il faut juste regarder, apprécier… et peut être qu’en tendant l’oreille, vous percevrez quelques notes échappées des saxos et des trompettes, des trombones et des guitares, de cette bien belle batterie ou du piano, voire de l'aguichante contrebasse. Il vous sera difficile de ne pas être séduit, surtout si Myriel Grosbard ajoute une touche d’espièglerie à la qualité de ses interprétations.

Myriel Grosbard


Marc Thibaut (trombone lead) Jean Alqueer (trombone)




Michel Calvayrac (batterie)





Jean Paul Bonnafous (piano)


I'm Happy ! And you ?
Qui est le meilleur : le Big Band ou le photographe ? les deux, mon Capitaine.
Oui, un beau travail en communion.








Dominique Rieux (trompette)


mardi 1 août 2017

CUIVRES

Quintette AÉRIS
Écouté, réécouté, à nous les petits bonheurs à l’envie, à eux l’harmonie, la précision, la virtuosité, la partition…  Ce CD est un cadeau de mon amoureux. J’aime sa pochette à l’allure un peu surannée avec sa photo noir et blanc. J’aime chacun des titres (des standards qui vont de Brassens à Mozart, de Nougaro à Morricone) et chaque fois qu’il passe et repasse dans le lecteur, je suis surprise par les instruments… uniquement des cuivres et par l’ambiance très « jazzy » et donc très envoûtante.
J'adore, mais rien ne vaut un vrai concert. Vous n’êtes pas de mon avis ? AÉRIS – C’est le nom du groupe -  était en concert à Lézignan en plein air. 
Le quintette de cuivres avait belle allure sur la scène extérieure de l’Espace Gibert… Est-ce la rutilance des instruments qui jouait pour beaucoup !



Ils sont arrivés, chemises toutes pareilles - bleues - et pantalons noirs : ce pouvait être austère, ce n'était que faux semblant, car ils ont su bien vite nous manipuler par l’humour, le jazz, leur interprétation des plus grands morceaux, leur talent et très vite nous étions convaincus que c’était un atout de plus. 
À eux 5, ils ont fait le « spectacle ». Celui-là même qui nous décoche le grand, le vrai bon sourire et le bonheur ! Bref, un beau jeudi soir à Lézignan-Corbières.



Patrick PAGÈS

Olivier COURSIMAULT

Max FOUGA




D’ailleurs, le public ne s’y était guère trompé : Il était rassemblé en grappe autour d’eux, battait la mesure, chantait et riait à chacune de leur blague, applaudissait le talent, le partage, les trompettes, le trombone, les cor et tuba… et la très bonne musique.
Je n’ai donc aucune raison d’évoquer leurs CV, au vu de l’aréopage présent jeudi dans la grande cour. Je me demande simplement si ce public est venu pour les instruments, leur talent, le jazz, les hommes, le partage, le professionnalisme, les belles collaborations pour certains d’entre eux… Dee Dee Bridgewater, Christian Escoudé, Didier Loockwood… ou cette présence active dans les grands festivals de jazz (Marciac, Vienne, Nice, etc.). Pour tout cela, bien évidemment ! 
C’est que ça leur confère une belle reconnaissance, du respect, beaucoup d’enthousiasme, un public fidèle auquel s'ajoute celui bien avisé, toujours en quête d'expérience nouvelle.





En tête, Jacques ADAMO

Tout à gauche, Xavier IANNONE

Il faut bien l’avouer, la succession des morceaux connus était riche de bonheur et multipliait l’envie d’en écouter toujours plus. On était happé par le spectacle et l’humour qui soulignait certains des standards.
L’impératif ce jeudi c’était donc aussi de ne pas perdre une miette de leurs jeux de scène qui jetaient d'ailleurs des ondes de gaieté sur toute l’assemblée.






Jacques, les miettes, il aime à les collectionner. Il sait que les photos auront ainsi ce grain de folie qui résonnera bien après le spectacle. Il aime beaucoup les instruments. Ils lui donnent à voir bien des possibilités de prises de vue. Elles sont si nombreuses qu’il lui faut se gendarmer pour ne pas gêner le spectacle.
Chaque concert est pour lui une aventure extraordinaire. C’est le Rouletabille du spectacle, petite taille et bonne humeur, il trouve toujours le bon angle, la bonne lumière, la bonne idée pour mettre en valeur les artistes et leur talent.

Avouez, cette fois encore, c’est pas mal réussi !