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dimanche 23 avril 2017

LE BRUISSEMENT DE LA NATURE

Pour un bruissement, c’est un bruissement ! C’est même une explosion : catalpa, amarantes, jonquilles, choux frisés, verveine, tulipes, cosmos, prunus, pissenlits, tout au PARC FLORAL DE PARIS vous invite à une visite débridée et libre, à la découverte d’une nature en plein réveil.
Et la flore, elle met le paquet niveau séduction, tous les moyens sont bons pour vous attirer : Diffusion de senteurs odorantes qui draine ainsi insectes volants et butineurs, arachnides plus ou moins bâtisseurs, coléoptères « antennés », papillons colorés et farouches, couleurs et formes, contrastes et camaïeu, et cætera.
Cela lui confère un attrait immédiat. Un attrait remarqué par mon photographe (amateur), qui s’est vite laissé séduire par ce subterfuge vieux de plusieurs millions d’années.
Et comme je le comprends : Comment résister à un tel foisonnement ? Ajoutez en option un soleil – plein, chaud, tonique - sur tout cela et vous avez le ticket gagnant pour un exercice photographique tout en délicatesse.
















N’est ce pas qu’elles sont réjouissantes ces pépites de nature. Est-ce simplement une question d’opportunité ? être là, au bon moment, au bon endroit…
Non, non. Sur cet exercice là, Jacques s’est essayé à la rêverie. Il a fantasmé sur le mois d’avril, sur la faune et la flore et s’est invité dans cette abondance de bourgeonnement.
Bref, il a macrophotographié sans complexe. N’y voyez rien de suspect. Il en a gardé de belles preuves qui le disculpent de quelque arrière pensée. C’est généreux comme toujours. C’est l’équilibre parfait entre esthétisme et spontanéité. On pourrait dire d’une simplicité naturelle, tant la liberté est présente dans ces clichés.
Moi, je suis conquise, mais c’est un peu normal, je suis une fille d’avril.












Ne voyez rien de superfétatoire dans ces quelques mots. Aujourd'hui la nature a besoin de ce superflu, elle a besoin de nous. Elle a besoin que nous nous y intéressions, que nous la respections, que nous en prenions le plus grand soin pour nos enfants, nos petits enfants, pour toutes les générations futures.
Elle a besoin de lieux particuliers et protégés, de parcs, de parterres entretenus, suivis, surveillés et ouverts à tous et aux plus jeunes en particulier.
Aujourd'hui, il y a urgence à ce qu'elle reprenne ses droits, toute sa place et comme la nature a de l'envergure et une vraie personnalité, elle profite du printemps pour nous en convaincre. Elle en fait des tonnes pour nous surprendre et tout s'enchaine, vite, une cinétique très au point et dans l'émotion de ce rayon de soleil... 
C'est juste beau et précieux et ça nous aimons !

























lundi 27 mars 2017

INVENTAIRE À LA CUBAINE


LA HAVANE
Notre petite chronique d’aujourd’hui commence à l’aéroport de CDG. Le vol pour Cuba est prévu à 16:50, ce vendredi 3 mars et nous sommes trois à partir rejoindre un groupe d’amis qui nous précède de quelques heures…
Les boitiers qualitatifs, les objectifs, les focales et cartes mémoires sont en bonne place ! Bref, c'est le bonheur qui attend nos photographes à quelques milliers de kilomètres.
C’est fascinant comme les idées sur un pays se forgent dans votre esprit…

Aéroport Roissy CDG

A Cuba, la flore explose à peine en mars… Zut, flute. Et la faune reste rare, pas prévu non plus... 
Oui, mais !
Il y a la rue, la vie le jour, la vie la nuit, la lumière, les couleurs, des ciels nuageux surréalistes, une alternance d’ombres et de lumières, les belles américaines, l’histoire, l’architecture et le graphisme qui se répondent de façon si impromptue… des équilibres entre personnages et environnement, le bruit. 
Bref, à Cuba il y a comme une effervescence à laquelle vous ne pouvez échapper.
L'ile est sans concession. On chaloupe entre petites surprises et  grandes émotions : parfois, alors même que rien ne vous y prépare, il y a des fulgurances, un élément lumineux essentiel, une scène de la vie quotidienne, des sourires, un arbre au tronc si tortueux qu'on l'imagine sorti d'un livre de conte, bref cette chose indéfinissable qui va créer magie et beau souvenir dans les coeurs et sur les clichés. 
Là-bas, il y a – aussi – ces contrastes qui nous affectent, entre luxe extrême et grande pauvreté. On ne saurait donc livrer une version photographique du pays sans cette réalité.


LA HAVANE - Calle Carlos III - Symbiose de bleu


LA HAVANE - Scène de la vie quotidienne


Testé pour vous, comme la moto taxi ou la carriole tirée par un cheval (affaire à suivre)

A CUBA, l'école a une place primordiale
LA HAVANE - entre richesse et pauvreté
A Cuba, il faut prendre le temps :
De regarder, de s’interroger, de s’imprégner du pays et de son histoire, de communiquer. Le cerveau commence alors à comprendre l'éclectisme du pays, de ses habitants, dont certains ne sont que générosité, alors que d'autres sont plus "incorrectos". Le monde de la débrouille est ainsi fait.

Il ne s’agissait pas d’un voyage organisé et c’était là tout l’intérêt de cette sortie photographique.
Nous étions « un peu » comme dans un jeu d’aventures mais avec un atout maître, une Dame de Coeur - Solange - polyglotte de haute volée qui maîtrise l’espagnol, l’allemand, l’anglais, le français, la patience et la gentillesse et aujourd’hui nettement mieux son appareil photos.
Merci à elle qui, par sa belle fermeté nous permettait - les trois dernières nuits - de dormir sous un toit chaleureux, peu onéreux et bien confortable, à la Havane !

S’il vous fallait retenir une seule adresse, la voici : Los Orichas (Luis y Andy) – 419, Calle Penalver – e/Oquendo y Marqués Gonzalez – Centro Habana, la Habana, Cuba – uscory@informed.sld.cu

Bien sûr, nos têtes sont pleines de petites anecdotes, de rires et de bons, de très bons souvenirs. Les cartes mémoires témoignent de cette profusion d’instants magiques, qu’il va falloir maintenant post traiter.
Mesdames, Messieurs les photographes : « à vos Mac », prêts, partez !

Quant à nous, les "accompagnants" venus en qualité de simples touristes, un peu curieux et que tout intéresse, nous attendons le résultat en chantonnant Coucouroucoucou, Paloma… 

Car dans nos esprits, demeurent à jamais les petits déjeuners pantagruéliques, un orchestre qui vous cueille la larmichette pour mieux vous souhaiter la bienvenue, des immeubles « Art Déco » fascinants, la Calle Obispo, le Capitole havanais qui n'a rien à envier au washingtonien,  la place des Armes, les taxis reconstitués "façon puzzle" mais qui vous emmènent sans embage jusqu'à destination, l’émotion d’un Jean Pierre ou d’un Jean Michel le jour de leur anniversaire, des théâtres à l’italienne où se mêlent harmonieusement des trésors des années 30 à Cienfuegos comme à Trinidad, le déhanché d’un bébé de Vinales, les chaises à bascule qui vous tendent leurs bras dans chacune des casas particulares, les champs de tabac, les Mogotes, des balcons incroyables et des escaliers en colimaçon à vous coller des vertiges insensés, la générosité d’un Roberto à Santa Clara, qui vous offre le rhum médicinal à dix heures du matin, non sans en avoir bu trois ou quatre auparavant, l’indéniable adoration d'un peuple pour son icône nationale : Le Che, qui s'interroge encore sur certains cadrages de nos passionnés, des lieux de culture insolites où le métissage coule de source, le petit train de nulle part[1]… qui s’essouffle à la montée et rechigne à descendre, les maisons coloniales, nos pas dans ceux de Sir Paul Mc Cartney, un village de pêcheurs dans un dénuement presque complet, une balade en bateau, les cris des enfants, les lumières sur le Malecón avec un cours impromptu sur la "prise de vue" et une chute sans plus de gravité, la musique et le monde au Floridita, le souvenir d’Ernest Hemingway, des chevaux faméliques, les langoustes dévorées par notre toute jeune Sandrine, des pharmacies dignes des apothicaires d’antan, une guide au Jardin Botanique National quelque peu dépassée par l’enthousiasme des photographes au vu d’une grande aigrette, d'un urubu à tête rouge, d’un pélican, d’un colibri ou d’un hibiscus, un repas végétarien (enfin…) au prix d’une difficile négociation, une cathédrale richement ornée avec une ascension plus que périlleuse jusqu’au clocher, des imbroglios de fils électriques, d'audacieuses harmonies de couleurs entre murs et véhicules, quelques lézards et papillons, des chats qui vous toisent de loin et je garde sous silence les mojitos, pinacoladas et autres cubalibrés... et les pizzas, oui j'oubliais les pizzas... Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, ça craint !

Vendeur de cacahuètes grillées

Le malecon



les oeufs à la coquille toute blanche

Cienfuegos


Eau, gaz, ÉLECTRICITÉ

Casques sèche cheveux à disposition de tout public... Génial


joli graphisme












Surveille à droite, je surveille à gauche

Harmonie des couleurs, c'est chic et choc !


LÉGENDES : le Capitole et la belle américaine

Bel équilibre

Besoin de peinture verte ?

Vendeur de churros dans les rues de LA Havane- la vie la nuit

LA HAVANE, le retour - Testée après une longue promenade
Bref, Cuba sûr que c'est plus peuplé que Ferrières Poussarou, un peu plus animé, différemment coloré, beaucoup plus pollué aussi, mais quel bien sympathique  intermède dans notre quotidien.
Et même si la fatigue parfois nous a surpris, il nous reste les éclats de rire tonitruants de Solange, les larmes de Dany, "un godet" avec le président et son épouse, le flegme de Patoche,  le passeport presque égaré de Luc, le souvenir des CUC comptés et recomptés, pour être raccord avec la "cuenta, por favor", tant de belles choses... auxquelles s'ajoutent connivence et grande amitié.

Voilà qu'il est déjà temps de rentrer... Vol AF 943 en direction de Roissy.

Mais rassurez-vous, cet inventaire livré à la descente de l'avion n'est que la préface de notre chronique cubaine... Hasta luego. 








[1] Valle De Los Ingenius