Affichage des articles dont le libellé est Bouglione. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Bouglione. Afficher tous les articles

lundi 19 décembre 2016

BOUGLIONE

TOTTI, un grand clown
Dans la fabrique à petits bonheurs de Jacques s'amoncellent, en tête de gondoles, des moments de cirque inoubliables.
C'est à se demander pourquoi et comment, il en est arrivé là.
Allez, je vous confie le secret.... Dans une autre vie il était clown.
NON !!!!
Non, bien sûr, mais nous n’en sommes pas loin.
En des temps que les moins de vingt ans ne soupçonnent même pas, existait le « plein-emploi ». C’était avant le premier choc pétrolier.
Bref, avant de se fixer, le jeune homme (que nous appellerons Jacques, si vous en êtes d’accord), un CAP d’ajusteur en poche, papillonne quelque peu. Le voilà qui consacre son temps à rénover des appartements parisiens et qui rencontre à cette occasion ROMUALD. Une solide amitié s’est liée, qui…
Aïe ! Vous ne le connaissez pas... Chanteur et compositeur dans les années 60/70, Romuald a eu sa part de succès. Vous devriez retrouver sa discographie sur Wikipédia.
Mais, nous retiendrons ici son lien de parenté avec Achille ZAVATTA, dont il est le neveu.
Zavatta, un clown immense, si proche… trop proche.
Le virus est alors inévitable, il sera évolutif avec des crises répétitives en fin et début d’année, notamment.
C’est comme une marque indélébile, une sorte d'ancrage, un souvenir voluptueux qui semble resurgir quand frissonne près de lui le milieu circassien.
Cette attirance, cet amour ne le lassent jamais et à bien l'observer lorsqu'il rentre enfin - après plusieurs heures sous le chapiteau - sa joie est évidente.
Ça paraît incroyable. D'aucun chercherait à varier les plaisirs. Pas lui !
Fervent admirateur de cet art, il a néanmoins cette chance incroyable d’être adoubé par nombre de directeurs qui apprécient ses prises de vue insolites, ingénieuses ou plus classiques.

Voyez, le voilà qui encore une fois a enfourché sa monture (un métro gratuit ce jour là, compte tenu d’une pollution persistante sur Paris), le voici maintenant qui chevauche à vive allure jusqu’au cirque d’hiver et il s’ensuit alors une valse des objectifs et des boîtiers bien connue de tous les photographes.




CIRQUE D'HIVER BOUGLIONE
Dans ce temple tout rond, aux allures de théâtre, il s’invite chez les BOUGLIONE, avec l’accord de Louis SAMPION, l’un des fils de cette longue lignée d’artistes. Ce dernier est parti en tournée avec un autre spectacle, mais la confiance est mutuelle.
Jacques saura renvoyer l’ascenseur car le lieu, la renommée, le charisme de cette famille BOUGLIONE n'échappent jamais à la quête d'inspiration du photographe.

L'orchestre dirigé par Pierre Nouveau

Valentina et Matt 


M. Loyal (Michel Palmer) présente l'orchestre

Les Garcia 

Ainsi, une fois de plus, le voilà qui s’offre un shooting « première classe », dont il reviendra avec de fort jolies prises.
Jamais désabusé, toujours surpris par la qualité des numéros, je suis certaine que ce thème là, il n’a pas fini de le traiter encore et encore.


Les Casselly et leurs éléphants

SURPRISE : l'élégance... des éléphants




Triple saut périlleux arrière (Casselly Junior)





Avouez, il aurait été stupide de ne pas vous montrer l’attraction qui s’opère à chaque fois. A peine,  le pied dans l’arène, l’appareil va obéir au doigt et à l’œil.

Que la magie commence, le rideau s’est ouvert et entraine Monsieur loyal au centre de la piste.

Il est temps de laisser la place… surtout ne pas éparpiller votre attention par des babillages. Voyez !



Le Duo AA (main à main)



Les Casselly et leurs chevaux



Victoria BOUGLIONE (Hula hoops)



Les Meleshin (Rola rola)



les Casselly et leurs animaux



Le Clown Totti



Muriel et Scott (magie comique)













Ballet (les Salto Dancers)


Le final
Voilà, c'est fini, enfin jusqu'à sa prochaine crise.



vendredi 27 décembre 2013

RENDONS À JULES CE QUI APPARTIENT À JULES


Eh ! non, il ne s'agit pas de Jules César mais de JULES LÉOTARD...
Mais qui est donc ce monsieur ? 
Né à Toulouse, il est l'inventeur du trapèze volant, le premier à avoir présenté un numéro de voltige entre deux trapèzes. Ça s'est passé le 12 novembre 1858 au Cirque d'Hiver, à Paris. À  l'époque d'ailleurs, cet endroit que nous connaissons tous s'appelait le Cirque Napoléon.
Un premier saut périlleux qui depuis s'est multiplié et beaucoup perfectionné. 
En témoigne le numéro des "Flying Mickaëls" présenté au public à Nanterre en 2011, sous l'égide du... Cirque d'Hiver Bouglione.

Savez-vous que le collant inventé à cette époque (qui permettait à l'artiste de rester libre de ses mouvements et de montrer également sa belle musculature !!!!) s'appelle le Léotard. Il est aujourd'hui encore porté par les gymnastes.
Tout cela pour dire que cet art là est difficile, qu'il est certes beau, mais qu'il reste dangereux. 
C'est aussi pour cela qu'on adore le cirque : parce que des artistes prennent tous les risques pour nous étonner, nous scotcher, nous couper le souffle et surtout nous ravir. 










De la rigueur jusqu'à la pointe des pieds.