lundi 1 août 2016

UN BIJOU

Un bijou, je vous dis !
Un tout petit bijou créole tout précieux et tout simple.

Simple, simple ! c’est vite dit...
Car oui, sur scène on découvre que ce petit bout de femme a de multiples facettes. Elle peut tout faire ou presque avec ses deux compères :
MORENA LA GRIOTTE - c'est son nom - est à la fois une slameuse rêveuse et généreuse, une chanteuse musicienne optimiste (oui, elle est accordéoniste), pleine de drôlerie et de poésie, une cycliste aussi (ne pas oublier sa Rosalie, un bicycle « aménagé, façon 5***** » qu’elle enfourche parfois pour jongler avec les mots, pour vous les réclamer, pour vous les lancer aussi (« ail, ail, ail ! »).



Et puis, il y a ces drôles d’instruments qui l’accompagnent : des coquillages, un pandeiro, un tuba ou des ustensiles improbables mais très percussifs…










Enfin, il y a son répertoire un peu libertin, un peu gaillard, qui va de Colette Renard à Adamo en passant par Juliette Greco, Massilia Sound System, Ray Ventura ou le Pressoir, la Tordue, etc. 
Elle vous raconte des histoires mignonnettes, cite des proverbes africains, chante ces chansons de rue qu’on fredonne parfois dans les réunions de famille ou entre amis parce qu’elles sont drôles, grivoises, enlevées, rythmées.











Ce n’est pas compliqué, avec elle - avec eux - on se sent un peu une fille du bord de mer.

MORENA LA GRIOTTE, c’est de la joie et du bonheur, c'est coquin, c'est malin, c'est gourmand, c'est comme une madeleine ou un sucre d'orge, c'est tout simple et c'est tellement bon!
Pas vrai Monsieur le photographe que c'était croquant, gourmand, un vrai régal de lui tirer le portrait, de jouer avec les lumières tandis qu'elle - qu'ils  - jouaient de leurs instruments sur cette belle scène ouverte de  l'Espace Gibert à Lézignan ?
Pas vrai, que vous étiez séduit, qu'elle a su vous embobiner à vous faire consommer du pixel en veux tu en voilà ?
Et il a fallu choisir...
Cornélienne cette sélection de photos, mais la voilà livrée et finalement je la trouve bien sympathique cette collection de clichés ! 
Mais ce n'est que mon avis.






mercredi 20 juillet 2016

DEBRANCHE ?

La technique au spectacle de Francis Huster
Non, ne débranche pas tout de suite... Il faudrait un dernier coup de projecteur sur toute l'équipe technique. C'est important. On les voyait à peine, mais il ne faut pas oublier que sans eux, nous n'aurions pas eu tous ces beaux spectacles au Château de Gaujac. 

Ils ont fait un travail remarquable. Et l'oeil sur tout avec cela, parce qu'ils avaient un objectif CLAIR : ce devait être parfait pour le public, mais aussi pour chacun des artistes accueillis, par respect pour eux.



Festival de Gaujac - LÉZIGNAN CORBIÈRES






Et cet oeil-là est passé sur tout, partout, avec professionnalisme, attention, flegme et patience :
  • La sécurité (la nôtre et celles des artistes sur scène), 
  • la sonorisation et les lumières (ça va de soi ! dirait Brassens), 
  • la gestion du matériel, son entretien (Hé oui ! tous les jours, ils ont déballé, remballé et rangé l'ensemble des cables, prises, micros, tables de mixage, spots, projecteurs...),
  • les exigences des artistes en termes de mise en place, de scénographie, de décors, de balances,
  • la gestion des impondérables (oui, ce sont des "Mac Gaver" du plateau), 
  • et la liste est sans doute encore longue, mais ils m'excuseront de ne pas tout connaître de leurs fiches métiers.




Scène du Château de Gaujac







Mais aujourd'hui, dédicace spéciale à ceux qui travaillent dans l'ombre des artistes, avant, après et pendant. Respect pour les artistes du "projo", du micro et des platines ou des planches. 


Les avez-vous vus ? Non. Les connaissez-vous ? Non.
Et bien, ils s'appellent Berni, Guy, Pierre, Fred, Mayson et Michel. Ce sont des virtuoses du son, de la lumière et du plateau et il faut le dire : ILS ONT FAIT DU BON BOULOT

Oui, BRAVO Messieurs, VOUS AVEZ ASSURÉ.

dimanche 17 juillet 2016

LA DERNIÈRE




Aïe aïe aïe ! le retard... S'il fallait se justifier, je dirais simplement que nos quatre petits Chicoufs sont arrivés.  Vous pensez bien que ça occupe 4 petits loulous, tous en dessous de la dizaine, très en dessous pour deux d'entre eux : ça découpe, ça dessine, ça chante, ça danse, ça chafouine, ça rit aux éclats, ça mange (beaucoup et souvent... enfin 4 fois par jour !!!!), ça "tourdeFrance", ça rivière (ils préfèrent la Ribaute à la grande bleue.... why not !), ça caline et surtout ça nous émeut de les avoir tout à nous un petit moment. Chic, chic, chic !

Nous dirons Ouf, lorsqu'ils partiront - sûrement - mais pour l'instant on se régale.


Il n'empêche que la dernière au Château de Gaujac réunissait un public et des talents nombreux vous projetant illico dans une ambiance hors du temps. 
On était entre le cirque et le cabaret. Vous voyez un peu ? 












Ah ! non...  Bon, ajoutez un soupçon d'Alfredo Arias pour la touche brésilo-ibérique, une pincée de Jérôme Savary pour l'humour et le sens de la fête surtout. Vous voyez, vous y êtes, juste à mi-chemin entre le "lapin agile", le "moulin rouge", Montmartre et la piste aux étoiles. 










On peut planter d'autres éléments du décor pour être plus précis : des tables rondes de préférence pour le dîner spectacle  (de clôture)  juste devant la scène qui accueillera des danseuses... jolies, souples, dans des costumes incroyablement sexy et parfois emplumés - on adore, ça c'est le cabaret - des illusionnistes, des contorsionnistes, des accordéonistes, des guitaristes, des chanteurs, des clowns acrobates, des acrobates du sol et de l'air au tissu et filet, bref des numéros de toutes sortes, atypiques, singuliers, qui vous laissent haletants, souriants, heureux, ravis.


Michel Maïque, Maire de Lézignan Corbière et Jean Tarbouriech








Mais le must, pour ceux qui n'y étaient pas, ce sont les photos et là, on se dit : "ah! oui, ce devait être une bien belle soirée".
La dernière... pas vraiment. Car le festival et les grandes fêtes de Lézignan se déclinent durant tout l'été dans d'autres lieux de la région. On en reparlera, promis.