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mardi 5 juillet 2016

DANS LES PETITS PAPIERS

Le Festival se poursuit à Gaujac avec quelqu'un qui a tout connu : la Jet Sociéty, le monde de la nuit, les capitales européennes, Miami, New York, Genève..., les plus grandes salles, de grands auteurs, le cinéma, les strass et les paillettes mais aussi la guerre, la misère, un grand chagrin d'amour, des peines inconsolables...
Elle a 85 ans, la voix chaude, le verbe sans concession et des chansons que même les moins de 20 ans fredonnent quelquefois en boîte...

Piano blanc, décor soigné, projecteurs fixés sur elle...

jolies lumières

RÉGINE - car c'est elle - fait ce qu'elle n'a plus fait, depuis de longues années, tant elle était occupée par toutes ses activités de businesswoman à travers le monde. 
Elle s'est posée et a décidé d'aller à la rencontre de son public français : c'est avant tout une chanteuse populaire, pardi.
Gainsbourg, Aznavour, Barbara, Henri Salvador et tant d'autres lui offraient des chansons magnifiques.  C'est au travers de cette fête qu'elle les offrira aux Lézignanais venus l'applaudir.



C'est donc une chance inouïe d'entendre de la voix de son interprète : les petits papiers, la grande Zoa, patchouli chinchilla, Azzuro et tous les grands succès de cette artiste qui s'est également prêtée au jeu des questions/réponses sous le cèdre plus que centenaire.

Le sépia lui va bien




On est fan ou pas... Bien sûr qu'on est loin des standards actuels, bien sûr qu'il s'agissait d'un public d'initiés, mais en la voyant sur scène avec ses talons aiguilles, son boa et toute sa gouaille, on en arrive à se souhaiter d'être comme elle à son âge et rien que pour cela on dit bravo.




Un Orchestre au diapason et une première partie le trompettiste et un chanteur




le public est debout 




samedi 2 juillet 2016

RESPECT

On a tout dit sur Jean Claude BORELLY
Qu'il est né en 1953 (Ah ! on aurait pu être en classe ensemble...) Hep ! on se recentre sur le sujet et quel sujet : Jean-Claude BORELLY, un géant de la trompette, du jazz, qui se plait à raconter que c'est en regardant Louis Armstrong à la télé - comme quoi, c'est parfois bien la télé - que le déclic a eu lieu. 
Sa passion pour la trompette ne se démentira pas et l'amènera à  l'école normale de Musique via l'Opéra de Paris... Mais, tout cela est fort bien relaté sur Wikipédia.

Ce qu'on sait moins, c'est la performance physique que cela exige notamment lorsque le concert a lieu en plein air. L'instrument - qui déjà réclame une capacité pulmonaire insensée - lorsque la performance se fait dehors, astreint le musicien à une hydratation maximum. Jean-Claude BORELLY peut boire jusqu'à trois litres d'eau avant de monter sur scène. Est-ce que je vous parle du nombre de chemises... Non... bon, allez je le dis... plus de 4 par concert.



L'artiste a vendu des millions de disques, beaucoup sont des disques d'or. On le connait dans le monde entier. Il s'est sans doute produit dans les plus grandes salles, dans des lieux mythiques, des cathédrales ou des églises et hier, il était à LEZIGNAN au Festival de Gaujac, presque le jour de son anniversaire.



BRAVO AUX ÉCLAIRAGISTES

Et là, sous le Cèdre, lorsque sa trompette a "envoyé" les premières notes, croyez-le, là, il n'y avait pas de mot assez fort pour exprimer le ressenti !
RESPECT, Monsieur BORELLY.







Bien sûr si l'article est là, les photos ne sont pas loin. Les premières sont déjà pleine de MUSIQUE !!!!

Monsieur ASA ne s'est pas privé, en haut, en bas, à gauche, à droite, de jour, de nuit, il s'est régalé, ça se voit, ça résonne sur les clichés. Une façon de faire écho à la résonance des notes dans le parc, une façon de lui témoigner son respect et de lui dire merci.









SA TROMPETTE D'OR





FIDÈLE DEPUIS PLUS DE 30 ANNÉES, SON ACCOMPAGNATEUR (CLAVIER:CHANTEUR)



vendredi 1 juillet 2016

DIGRESSION


Surprenant !
Le photographe photographié avec ... 
Linda DE SUZA.
Quelle histoire bizarre. Oui, j'ai dit bizarre
On pourrait ajouter inimaginable mais avec Jacques, il n'y a rien d'impossible.
Bien sûr qu'il y a une explication à tout cela et fort simple, puisqu'il s'agit du second spectacle du Festival de Gaujac, à Lézignan Corbières.
L'ambiance était donc toute portugaise sous le cèdre.

Et croyez-le, notre photographe était séduit par cette "belle personne", au parcours compliqué, tant personnel que professionnel.
Linda de Suza c'est comme un bouillon d'émotions. Dans une même conversation, elle peut être tour à tour proche des larmes si elle évoque un moment douloureux de sa vie puis rayonnante, épanouie car le (son) public lui témoigne depuis toujours une grande affection.


Ses chansons sont comme elle, toutes en émotion... 









La voix est là, chaude, puissante, profonde. Ses racines, son pays le Portugal, le Fado ne sont jamais très loin non plus et elle a la chance d'être accompagnée par des choristes et des musiciens - juste - magiques.
Voyez comme les photos témoignent bien de cette osmose et de l'intensité des sentiments.



Linda de Suza en arrière plan, l'instrument et le musicien qui la suivent... c'est d'une politesse incroyable. C'est un joli cliché.

... Prises de vue de spectacle, prises de vue compliquées mais le résultat prouve qu'il n'y a rien d'impossible.

Jeu de lumières...







AFFECTION RÉCIPROQUE
MA PRÉFÉRÉE, INTENSITÉ, COULEUR, ÉMOTION